Les Celtics en faisaient une question d’honneur et ne se feront donc pas sweeper par Toronto cette saison. Privés de Kyle Lowry (au repos) les Raptors ont lâché prise après le repos pour finalement s’incliner 91-79, tombés sous les 3 points de la propulsion arrière locale Thomas-Bradley (23 et 16 pts) dans le money-time.
Avant ce coup de chaud, c’est Evan Turner (17 pts, 4 rbds, 7 pds) qui avait permis à Boston de prendre les devants dans un match très serré où la tension et parfois la maladresse ont ponctué les débats. En face, Cory Joseph intronisé dans le 5 majeur n’a pas vraiment saisi l’opportunité de se montrer tandis que Jonas Valanciunas n’a pas profité du manque de taille chez les intérieurs adverses pour se montrer dominant.
Ultra-serré en première mi-temps
La victoire était impérative pour les hommes de Brad Stevens face à une formation déjà en préparation de la post-season, avant d’attaquer un road-trip mouvementé à l’Ouest. Les deux équipes ne se lâchent pas d’une semelle en première mi-temps (46-46). En l’absence de Kyle Lowry, et face aux beaux bébés Valanciunas et Biyombo au poste 5, Boston joue avec ses armes. En obligeant notamment Isaiah Thomas (13 pts, à 5/8 à la mi-temps) à « pousser » en transition pour s’offrir des paniers « faciles » (avec la manière), ou en s’en remettant aux bonnes mains de Sullinger et à la dureté d’Amir Johnson, ancien Raptor bien déterminé à remporter son duel avec Luis Scola.
Malgré des pourcentages douteux, les coéquipiers de DeMar DeRozan et Terrence Ross (10 et 8 pts à la pause) permettent aux Canadiens d’égaliser sur un 3 points du dernier cité, répondant ainsi à la connexion aérienne spectaculaire, la deuxième de la soirée entre Evan Turner (remplaçant de Crowder, blessé, dans le 5), et Avery Bradley.
Le tournant Turner
Au retour des vestiaires, Evan Turner prend le meilleur par deux fois en transition, et signe alors le plus gros écart du match en mettant Boston à… +4 (50-46). Toronto n’arrive pas à servir Valanciunas dans de bonnes conditions, un coup à cause d’une bâche tardive d’Amir Johnson, l’autre pour avoir campé plus de trois secondes dans la raquette.
De l’autre côté, le tandem Turner-Johnson fonctionne à merveille. Avec 13 points inscrits dont bon nombre en sortie d’écran à mi-distance (sa spécialité), Turner permet alors à Boston de prendre ses distances et de compter jusqu’à 9 longueurs d’avance (58-67). Et lorsque l’ex Pacer ne marque pas, c’est pour mieux servir Jerebko au dunk, pour sa 6e passe de la soirée, et les locaux repassent à +9.
Thomas et Bradley libèrent le Garden
Les Raptors laissent passer l’orage et reviennent finalement à -7, profitant d’une faute bête d’un Smart à côté de ses pompes depuis le début (0/6 au tir) qui offre trois lancers à DeRozan (69-62). Les Celtics commencent à trembler lorsqu’ils voient le duo Johnson-Ross revenir à 69-68 en un rien de temps. Mais le salut des locaux passera par les shoots à 3 points de Thomas et Bradley à deux reprises chacun pour mettre Toronto hors d’état de nuire (89-77). Des Raptors qui pourront regretter les 7 points laissés en route depuis la ligne des lancer-francs (2/9 en 4e quart).
Après ce dernier épisode canadien, les C’s vont attaquer un road trip de 5 matchs à l’Ouest où ils pourraient y laisser des plumes. Défaite interdite pour commencer samedi à Phoenix. De leur côté, les Raptors se rendront à Houston dès demain avant d’enchaîner en Louisiane samedi pour affronter les Pelicans.