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Changer, coller et bousculer… Les trois clés des Spurs pour ralentir Stephen Curry

NBA: Golden State Warriors at San Antonio SpursAvec son 4/18 aux tirs, dont 1/12 à trois points, Stephen Curry a réalisé son pire match offensif de la saison, face à San Antonio. Même si Andrew Bogut, Festus Ezeli et Andre Iguodala étaient absents, même si les Warriors étaient en back-to-back et n’avaient sans doute pas envie de dévoiler leurs cartes, ce match a montré les pistes que les Spurs peuvent utiliser pour ralentir le MVP en titre et l’empêcher de briller à trois points. Avec sans doute les playoffs en tête.

Des changements pour limiter les décalages

Comme le Thunder et d’autres équipes désormais, San Antonio a ainsi torpillé le létal pick-and-roll entre Stephen Curry et Draymond Green en positionnant Kawhi Leonard sur l’ailier fort. Ainsi, les Texans peuvent changer sur les écrans, le meneur se retrouvant alors face au meilleur défenseur de la ligue en titre, qui peut le gêner par sa vitesse et son envergure.

Si l’absence d’Andrew Bogut a obligé Steve Kerr à décaler Draymond Green en pivot, Gregg Popovich a répondu en titularisant Boris Diaw à la place de Tim Duncan. En répondant au « small ball » par le « small ball », les Texans ont pu multiplier les changements sur les écrans.

Sur cette action, Stephen Curry subit son premier vrai contre sur un tir à trois points depuis le début de saison ! Le travail défensif de Danny Green est exceptionnel mais les aides de Boris Diaw sont également précieuses.

Du physique pour gêner les dribbles et les courses

Mais plus encore que ces changements, auxquels le MVP est désormais habitué, c’est la pression constante imposée par la défense de San Antonio qui fut impressionnante.

Là, Stephen Curry essaie ainsi de se démarquer en contournant la défense par l’arrière et en profitant de plusieurs écrans. C’est un système très connu des Spurs, qui l’ont popularisé pour Tony Parker et qui permet de servir un joueur en lui offrant une avance et une opportunité d’attaquer le centre de la raquette.

San Antonio réagit donc immédiatement, Boris Diaw se décalant pour allonger la course de son adversaire alors que Patty Mills et Danny Green changent de joueurs le long de la ligne de fond. L’Australien se retrouve alors sur le Warrior et, malgré un écran d’Anderson Varejao, le « Splash Brother » récupère le ballon avec son adversaire dans les jambes. Un nouvel écran lui permet enfin de profiter d’un duel avantageux face à Tim Duncan et les Warriors obtiennent finalement un bon tir, la défense étant obnubilé par le MVP et Danny Green n’ayant pas suivi le déplacement d’Ian Clark dans le corner.

Mais cette séquence illustre le challenge offert à Stephen Curry par les Spurs, qui lui ont imposé dix secondes de combat afin d’obtenir un bon matchup. Répétée pendant 48 minutes, le défi a de quoi fatiguer n’importe qui.

Sur la possession suivante, on voit à peu près tous les ingrédients mis en place par San Antonio face au MVP. Kawhi Leonard est face à Draymond Green et les Warriors essaient de démarquer Stephen Curry loin du ballon. Collé par Patty Mills sur tout le terrain, le meneur joue avec Leandro Barbosa mais Manu Ginobili et Patty Mills changent deux fois, l’empêchant de prendre la moindre avance. Derrière, David West vient l’empêcher de couper en le renvoyant dans son coin.

Epuisé après plus de 15 secondes à batailler pour trouver un semblant de décalage, il finit par venir poser un écran avant de sortir de l’action, laissant ses coéquipiers trouver un shoot désespéré en fin de possession.

« Une bonne leçon » pour Stephen Curry

Pour Danny Green, Patty Mills et Tony Parker, il fallait d’abord rendre tout déplacement du MVP compliqué, l’obliger à batailler pendant plusieurs secondes sur chaque possession. Puis changer dès que son défenseur était pris sur l’écran.

Grâce à une bonne communication et cette agressivité, Stephen Curry a rarement pu profiter des décalages. Même lorsqu’il s’est retrouvé face à LaMarcus Aldridge, il n’a jamais vraiment pu s’offrir de l’espace pour dégainer à trois points, préférant attaquer la raquette. Mais après tant d’efforts et face à des aides efficaces, il a beaucoup souffert.

Néanmoins, Danny Green se montrait méfiant après la rencontre. Lorsqu’on lui demandait s’il avait envoyé un message à son adversaire avec son gros contre, l’arrière de San Antonio a eu cette réponse pleine de prudence.

« On envoie un message à ce gars, mais on ne sait jamais comment il va répondre ».

Et en effet, l’intéressé promettait de se servir de cette leçon.

« Je n’ai pas permis à l’équipe d’être à l’aise. Je dois mieux jouer, mieux gérer le jeu, surtout si des tirs que je mets normalement ne rentrent pas. Il faut savoir s’ajuster, ne pas perdre confiance et trouver d’autres façons de peser sur le match. C’est une bonne leçon ».

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