Brique par brique, Kristaps Porzingis escalade le « Rookie Wall »

Depuis quelques matchs, Kristaps Porzingis semble marquer le pas. Le rookie des Knicks a eu des sorties difficiles aux tirs (4/13, 3/11 et 2/10 lors de trois de ses cinq derniers matchs). Forcément, on parle du fameux « rookie wall », ce moment de la saison quand les jeunes pousses marquent le pas, fatiguées par le calendrier et les allers-retours aux quatre coins du pays. Mais quand on y regarde de plus près, le Letton a connu plusieurs fois dans la saison ces coups de moins bien. À moins de dire que son « rookie wall » se construit brique par brique, il est en réalité simplement irrégulier. Mais son coach Kurt Rambis n’en est pas du tout préoccupé.

« Je ne m’inquiète pas du tout » dit-il au NY Post. « Il n’a que 20 ans. Il a beaucoup à apprendre. Ce que je pense de lui ne va pas changer. Il fera partie des meilleurs. Je n’ai pas de doute là dessus. »

Bien sûr, il a montré des choses très intéressantes en tout début de saison, la hype new-yorkaise le faisant passer d’erreur de recrutement à potentiel Rookie of the Year. Mais il s’agit simplement d’un bon choix de draft (n°4), jeune et prometteur, qui doit continuer à apprendre comme l’explique si bien son entraineur.

« Si vous pensiez qu’il serait parfait, qu’il ne ferait pas d’erreurs, qu’il ferait tout bien et résoudrait tous les mystères du basket cette année…Non ça n’allait pas se passer comme ça. »

Selon le coach intérimaire, il faut ainsi laisser du temps au temps pour que le jeune joueur travaille et devienne un grand de cette ligue.

« Il doit apprendre. Il va s’améliorer d’année en année. Il va intégrer le processus de la NBA. Il passera du temps l’été à s’améliorer, prendre du volume chaque été. Il sera un bien meilleur joueur. »

Porzingis : « Je cherche de la régularité »

Le principal intéressé est conscient de ses carences et qu’il doit en premier lieu rester concentré sur l’essentiel.

« Je dois laisser le jeu venir à moi, et ça commence par prendre des rebonds, défendre, faire des contres et le jeu viendra à moi »

Il lui arrive d’être maladroit, de ne pas assez batailler au rebond. Mais l’essentiel dans ce fameux processus dont parle son coach, c’est que le Letton soit à l’écoute, conscient de son niveau et de ce qu’il doit faire.

« Ça arrive » dit-il. « Les mauvais matchs, ça arrive. Deux ou trois matchs plus tard j’en fais un bon. Il y a des hauts et des bas, surtout dans une saison rookie. J’apprends beaucoup. Il y a certains matchs que tu ne sens pas, d’autre où tu te sens mieux. Je cherche de la régularité pour jouer tout le temps au même niveau. Je n’y suis pas encore , mais j’apprends. »

Irrégulier, mais lucide.