C’est seulement la 11e fois dans l’histoire de la franchise du Minnesota que les Wolves arrivent à revenir d’un retard de 10 points ou plus au moment de débuter le dernier quart.
« Une de nos plus belles victoires »
Portés par un Zach LaVine enfin dans ses baskets après un début catastrophique, avec 11 de ses 23 points en dernier quart, et délivré par Andrew Wiggins (20 points dont 10/10 aux lancers) sur la ligne de réparation à deux secondes du terme, les Wolves sont revenus du diable vauvert pour surprendre les Pelicans à la Nouvelle-Orléans.
« C’est l’une de nos plus belles victoires, pour sûr, » entonne Karl-Anthony Towns dans le Star Tribune. « On aurait pu lâcher à tellement de moments, mais on ne l’a pas fait. C’est ce qui la rend si satisfaisante. »
Distancés en première mi-temps, contraints de courir après le score, les hommes de Sam Mitchell ont effectivement fait preuve d’une belle force de caractère. À l’image de Zach LaVine également, remisé sur le banc pour le début de la deuxième mi-temps, à cause de ses trop nombreuses erreurs en défense.
« J’étais sur le banc parce que j’ai été horrible en défense en première mi-temps. Le coach a dû jouer son rôle, et j’ai dû me secouer. J’étais vraiment énervé contre moi-même, je devais montrer autre chose. Je devais réagir… et c’est ce que j’ai fait. »
C’est le métier qui rentre
À ses côtés, le rookie Towns a encore fait des miracles avec 30 points et 15 rebonds, toujours pas ralenti par l’enchaînement des rencontres. Auteur d’un bon gros dunk en contre-attaque sur une interception, KAT a également révélé que l’ultime action était réservée à Wiggins. Bien que ce dernier dise le contraire…
« Oh, c’était bien ça. Le plan, c’était de lui donner le ballon et qu’il file au panier. On lui a donné la chance d’assumer son rôle de joueur star et c’est exactement ce qu’il a fait. »
Ayant déjà expérimenté l’échec sur des lancers cruciaux en fin de match, c’était également un gros soulagement pour le jeune Canadien.
« [Kevin Garnett] me dit toujours de bien souffler avant de shooter mes lancers. Ça prend toute l’énergie nerveuse et ça calme. »