Mark Cuban essaie toujours d’oublier l’arbitrage des Finals 2006

Cette nuit, le duel entre le Heat et les Mavericks a rappelé de bons souvenirs aux fans NBA de la dernière décennie. Certains noteront que Miami s’est imposé malgré un nouveau carton de Dirk Nowitzki. Comme lors des Finals de 2006.

Si, depuis, la franchise texane a pris sa revanche en 2011, il y en a un du côté de Dallas qui n’a absolument pas oublié la défaite d’il y a maintenant 10 ans.

« Je pense qu’il n’y a absolument aucun doute sur le fait que ce sont les Finals les plus mal arbitrées de l’histoire » a expliqué Mark Cuban. « Je pense que la ligue est d’accord avec ça. Peut-être que j’arrêterai d’en parler pour le dixième anniversaire. »

Eh oui, même avec une bague acquise contre le Heat cinq ans plus tard, le propriétaire des Mavericks l’a encore mauvaise. Au coeur de sa rancune, le nombre trop important, à son goût, de fautes sifflées pour Dwyane Wade.

Ce qui n’empêche pas Mark Cuban de respecter énormément la légende du Heat.

« C’est incontestablement l’un des plus grands joueurs de l’histoire, aucun doute là-dessus, » explique-t-il. « Il a évolué depuis la première fois qu’on l’a joué, pour devenir un joueur plus complet, que ce soit sur et en dehors du terrain, il mérite tous les honneurs. Mais ça ne légitime pas ce qu’il s’est passé en 2006. Les arbitres ont multiplié les coups de sifflet fantômes. Maintenant ils ont leur bague, et comme j’ai dit aux gars, ce n’est pas mon genre de l’avoir en travers de la gorge pendant plus de neuf ans et demi. »

Il y a presque 10 ans, le Heat a remporté le premier titre de son histoire. Mené 2-0, le Heat avait finalement inversé la tendance et Dwyane Wade avait survolé la série, avec 35 points de moyenne par match. Sur les six matches, le Flash avait tenté 97 lancers francs, soit plus de 16 par rencontre. Mark Cuban lui en voulait tellement qu’à une époque, il ne voulait même pas le croiser !

« Je me rappelle d’une publicité que je tournais et il était là aussi, » racontait-il en 2014. « J’ai quitté le plateau parce que je ne voulais pas le voir. J’ai pris une porte différente pour ne pas le croiser. »