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Interview Joffrey Lauvergne : « Il n’y a pas photo avec l’année dernière »

joffrey-lauvergne (1)Pour sa première saison complète en NBA, Joffrey Lauvergne a eu la malchance de se blesser au dos après seulement trois matchs et a malheureusement perdu sa place de titulaire acquise lors de la pré-saison. Aujourd’hui relégué à un rôle de joker de luxe sur les postes intérieurs, le Français s’en sort plutôt bien avec 8.2 points et 5.5 rebonds de moyenne. Pour Basket USA, il revient sur sa saison en NBA sous les couleurs des Nuggets et livre également son sentiment sur le tirage au sort du tournoi pré-olympique qui enverra l’Equipe de France aux Philippines l’été prochain.

Joffrey, les Nuggets affichent un bilan de 17-29 et sont embourbés dans le ventre mou de la Conférence Ouest. Que vous manque-t-il pour passer à l’échelon supérieur et accrocher les playoffs ?

Soit un peu temps, soit un peu de talent. Je pense que l’on possède une équipe jeune et qui a du potentiel. Dans le même temps, on n’a pas non plus une équipe qui est dominante, parce qu’à part Gallo (Danilo Gallinari), on n’a personne qui est vraiment dominant à son poste. Mais ça reste globalement pas mal. Je peux comparer avec l’année dernière et c’est clair qu’il n’y a pas photo.

Malgré ce bilan moyen, les Nuggets ne sont qu’à quatre victoires de la 8e place. Quelle sera la clé de cette deuxième moitié de saison ?

Le truc dont on parle souvent, c’est de jouer 48 minutes – j’allais dire 40 minutes (rires). Souvent, on joue plutôt bien mais on a un trou de deux ou trois minutes, parfois au début comme mercredi soir face à Boston où l’on prend 15 points de retard et on doit cravacher pour revenir, et à la fin c’est serré. On peut imaginer que si on avait joué comme ça dès le coup d’envoi, on aurait gagné. Parfois c’est sur la fin mais il est rare que l’on fasse un match complet. Le fait que l’on soit un groupe jeune et pas forcément très expérimenté doit aussi jouer sur ce point.

Sur le plan individuel, une saison un peu délicate avec une première blessure en début de saison, maintenant cette petite blessure au pied. Comment évaluez-vous cette première saison complète en NBA ?

En ce moment, ce n’est pas vraiment une blessure puisque c’est juste un ongle incarné et ça ne devrait durer que quelques jours. Mais en début de saison, c’était plus long avec une grosse dizaine de matches manqués. Cela fait partie de la vie de sportif. Il faut faire avec.

Le fait de jouer la Summer League puis de participer au training camp et à la pré-saison a-t-il apporté quelque chose de plus par rapport à l’an passé où vous êtes arrivés en milieu de saison ?

Non, pas vraiment. On a quand même bien le temps de se reposer en NBA ce qui est assez paradoxal vu que j’ai enchaîné la Summer League, l’Euro avec la France puis la pré-saison et je n’ai jamais eu autant de vacances de toute ma vie. J’ai eu mon souci au dos en début de saison mais je touche du bois, ce n’était rien de bien grave, même si ça a duré plus longtemps que prévu. C’était pénible mais c’est derrière moi. Aujourd’hui, tout va bien. Je n’ai plus du tout mal au dos, et je n’ai aucune lésion. Aucun souci à se faire.

« Il pourrait y avoir des trades »

Donc tout va bien sur le plan physique. Votre rôle a changé en cours de saison et vous êtes passé de titulaire en tout début de saison à joker en sortie de banc aujourd’hui. Comment vivez-vous ces changements ?

Je le vis bien mais après en NBA tout peut aller très vite. Ils peuvent être vraiment mécontents de toi et te faire jouer parce qu’ils veulent te dégager, ils peuvent être super contents de toi et ne pas te faire jouer parce qu’il y a quelqu’un d’autre à ta place. C’est comme ça et il faut faire avec. Il faut continuer à travailler et progresser quoi qu’il arrive. C’est ce que j’essaie de faire. Comme dit précédemment, j’ai été titulaire tout au long de la pré-saison et du début de saison jusqu’à ma blessure. Après mon retour, je n’ai pas joué du tout pendant 3 ou 4 matchs. Après ça, j’ai commencé à rejouer et ça ne s’est plutôt pas trop mal passé. Je pense que ça évolue très vite dans les deux sens.

Comment se passe la concurrence avec Nikola Jokic et les autres intérieurs ?

En fait, je savais que ça allait se passer comme ça depuis le début. Personne ne s’attendait à ce que Jokic joue aussi bien. Personnellement, je ne pensais pas qu’il jouerait aussi bien que ça mais je savais qu’il en avait les capacités. Après, il faut aussi prendre en compte que l’on est l’équipe qui a le plus d’intérieurs en NBA. On est six à pouvoir jouer sur les postes 4 et 5, sans compter que l’on a Gallinari qui peut jouer 3 ou 4, si on ajoute Chandler qui heureusement est blessé, enfin tu vois ce que je veux dire, si on ajoute encore par-dessus un joueur comme Faried… C’est pas évident parce qu’il y’a beaucoup de monde. Il pourrait y avoir des trades à venir.

« Cette année, on s’entraîne beaucoup plus »

Qu’est ce qui vous a surpris le plus depuis votre arrivée en NBA, par rapport à ce que vous avez connu en Europe auparavant ?

Il y a déjà tout ce qui est logistique. Lors des déplacements, c’est impressionnant de voir l’organisation. On est loin derrière… Mais bon, après c’est aussi une question de moyens. On a aussi énormément de temps parce qu’on ne s’entraîne qu’une fois par jour, et encore pas tous les jours. Cette année, on s’entraine tout de même beaucoup plus mais l’an passé on avait vraiment beaucoup de temps, mais ça laisse aussi beaucoup de temps si l’on veut travailler, si l’on est motivé. C’est quelque chose de différent. Je suis content d’être arrivé l’an passé. Là, ça doit grosso modo faire exactement un an que je suis arrivé en NBA, j’ai fait une petite moitié de saison qui m’a permis de prendre mes marques, découvrir le rythme… Ça m’a fait gagner du temps.

Comment se passe la vie de tous les jours à Denver ?

C’est une ville qui est très sympa. Déjà, il n’y a pas trop de trafic et on n’a pas besoin de prévoir deux heures pour se rendre quelque part. Contrairement à ce que j’attendais, il fait souvent beau. Il fait froid, c’est vrai, mais il y a du soleil. Et encore, il y a quelques jours il faisait presque 20 degrés donc ça va !

Un mot sur le tirage au sort du tournoi de qualification pour les Jeux Olympiques qui enverra les Bleus aux Philippines.

Ça ne va pas être évident avec le Canada, les Philippines qui jouent chez eux et qui est un pays qui vit pour le basket. Je suppose qu’il y aura beaucoup de monde et ça s’annonce intéressant donc on va voir tout ça.

Avec une salle de 20 000 places et au premier tour un intérieur vedette chez chaque adversaire avec Andray Blatche (Philippines) et Steven Adams (Nouvelle-Zélande).

Blatche qui parle philippin couramment, c’est ça ?

Oui, Philippin LV12. Et puis peut-être Jordan Clarkson des Lakers qui a un passeport grâce à sa mère.

Ah, ça je ne le savais pas. Mais bon, les matchs internationaux, c’est toujours difficile même quand on affronte des équipes qui sont censées être moins fortes. Ce sont des baskets tellement différents d’un pays à l’autre que finalement ça rend tous les matchs difficiles. On verra bien. Il faudra se préparer correctement.

Un adversaire préféré pour la finale ? Turquie ou Canada ?

Ou peut-être les Philippins, qui sait ? L’important sera d’aller aux Jeux Olympiques, après l’adversaire importe peu. De toute façon, quoi qu’il arrive, il faudra gagner.

Propos recueillis à Washington.

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