Surnommé « The Human Highlight Film », Dominique Wilkins aurait fait exploser les compteurs de YouTube s’il avait joué à notre époque. Aérien et puissant, l’ancien Hawk était une sorte de Russell Westbrook avec 10 centimètres de plus. Mais voilà, le plus « Parisien » des joueurs NBA rappelle que les dunks et les highlights ne suffisent pas à faire un bon joueur…
« Lorsqu’on voit des highlights de moi, c’est toujours des dunks, » rappelle l’ancien adversaire de Michael Jordan et Larry Bird dans USA Today. « Mais j’ai inscrit 26 000 points en carrière, et je n’ai pas mis que des dunks. J’était un scoreur créatif. De toutes les manières possibles, à l’extérieur ou à l’intérieur, j’allais sur la ligne des lancers-francs 10 fois par match, et je shootais à 3-points que lorsque c’était nécessaire. J’avais ma façon de mettre des 3-points, on peut appeler ça les « and-one ». Je veux juste juste que les jeunes réfléchissent au fait que ce n’était pas uniquement des dunks spectaculaires. »
L’ancien scoreur insiste vraiment sur cet aspect, et espère que les plus jeunes ne pensent pas uniquement à dunker.
« J’aime les highlights mais je souhaite que les jeunes bossent leur jeu dans son ensemble. Mon jeu, c’était d’attaquer le cercle mais je maîtrisais aussi le jeu à mi-distance. Je voulais être un scoreur efficace, et c’est pour ça que je bossais tous les secteurs. »