Les Pelicans souffrent-ils d’un manque d’envie ?

Boston, OKC, Cleveland… Malgré un talent limité, Kendrick Perkins s'est offert une carrière en or, passant d'un candidat au titre à un autre, pour finalement s'offrir un dernier challenge aux Pelicans, l'une des équipes les plus prometteuses. Sauf que la mayonnaise ne prend pas à la Nouvelle-Orléans, et l'ancien champion NBA ne cache pas sa déception.

“C'est très décevant, et au final, je n'ai pas signé pour ça,” lance-t-il à Yahoo! Sports. “De ce que je voyais de l'extérieur, j'avais signé pour une jeune et bonne équipe qui marchait à grands pas dans la bonne direction.”

Oui mais voilà, un nouveau coach est arrivé, les blessures se sont enchaînées, et malgré quelques sursauts d'orgueil, l'équipe reste scotchée dans les profondeurs de la conférence Ouest.

“Actuellement, on cherche tous les bons cinq et ceux capables d'évoluer à un haut niveau tous les soirs,” poursuit Kendrick Perkins. “C'est notre problème numéro 1. Il y a trop de soirs où on ne se donne pas à fond pour gagner. Ce qui est vraiment la clé de tout, c'est notre niveau de compétitivité.”

“On ne peut pas choisir ses matches”

Une frustration que partage Anthony Davis qui, lui aussi, n'envisageait pas un début de saison aussi pourri après avoir arraché les playoffs en avril dernier.

“Je suis frustré par les défaites, et notre manque d'énergie et d'effort sur le terrain. Mais je sais que les gars essaient. La frustration vient davantage lorsqu'on n'est pas prêt à jouer. Comme face aux Lakers. Et c'est encore plus frustrant lorsque je ne joue pas.”

A seulement 22 ans, Davis sait que même sur une saison de 82 matches, seule la régularité paie.

“On ne peut pas choisir ses matches, surtout dans notre position actuelle. C'est les montagnes russes, et je pense que personne ne débarque en se disant : “Ce soir, nous allons bien jouer”. Ce sont des choses qui arrivent, et ça commence par moi.”

C'est d'autant plus dommage que la conférence Ouest est plus ouverte que jamais, et qu'ils n'ont finalement que 4 revers de moins que Utah, actuel 8e.

“On peut rattraper notre retard,” conclut Kendrick Perkins. “Mais il faut le faire rapidement. Les coaches essaient tout, et ils nous mettent en situation de gagner. Mais l'effort doit venir des joueurs, pas du coach.”