Les Clippers et les Lakers partagent la même salle, le Staples Center de Los Angeles, mais c’est l’un de leurs seuls points communs, selon le coach des pourpre et or Byron Scott. S’il est vrai que les Clippers sont dans une mauvaise passe avec trois défaites de rang, ça demeure sans commune mesure avec la situation des Lakers.
Les Lakers pointent en effet à la dernière place de la Conférence Ouest avec un bilan de 5-24 et restent sur une déroute subie face au Thunder mercredi, battus de 35 points. Les Clippers sont quant à eux 4e avec un bilan de 16-13 et aspirent à jouer les premiers rôles cette saison.
« Face aux Clippers, nous devrons nous montrer très compétitifs pendant 48 minutes, » déclare Byron Scott à l’Orange County Register. « Je suis sûr qu’ils nous attendent de pied ferme. Il y aura beaucoup d’agressivité dans ce match et il faudra adopter cette mentalité dès le coup d’envoi. »
Il s’agira aussi du 16e match de Kobe Bryant le jour de Noël. Même si Byron Scott ne veut pas forcer sur l’état physique de son franchise player.
« On verra de quoi demain sera fait, » explique Scott. « Notre calendrier est terrible. Pendant que les Clippers ont eu trois jours de repos, nous avons eu un back-to-back en milieu de semaine. »
Le coach des Lakers retrouvera aussi son ancien protégé, Chris Paul, qui était son meneur vedette chez les Hornets il y a dix ans. Il pense d’ailleurs que son rookie D’Angelo Russell aurait beaucoup à appendre de « CP3 », l’un des meilleurs meneurs de toute la NBA depuis maintenant une décennie.
« Si Russell regarde des vidéos de Chris, il pourrait beaucoup en apprendre, » insiste Byron Scott. « S’il peut discuter avec lui, il pourrait aussi énormément en retirer. D’Angelo pourrait apprendre beaucoup de choses de lui. Sa nature compétitive, sa façon de diriger le jeu, la manière dont il défend. »
Six ans après la fin de leur relation de travail, Scott garde une affection toute particulière pour Paul.
« À l’époque, j’appelais Chris le « Baby Assassin », à cause de sa tête de bébé et de son caractère de tueur sur le terrain, » sourit Byron Scott. « Il était prêt à tout pour gagner. Dès que le match est terminé, c’est un garçon d’une gentillesse incomparable. J’ai une relation très spéciale avec lui. Je le considère comme un fils. Mais je veux aussi le battre. »