Tony Parker est revenu sur RMC Sport sur le début de la saison NBA, avec six premières semaines riches en émotion. Le meneur tricolore se dit satisfait des résultats des Spurs (2e de la Conférence Ouest, 18-4) mais ne veut pas brûler les étapes et il sait que ce n’est que le début.
« On aime bien être dans cette position de sous-marin. On ne parle pas trop de nous et en fin d’année on commence à faire du bruit. En finale de conférence, on commence à parler des Spurs. On est content. On réalise un bon début de saison. On avait pas mal de joueurs à intégrer comme LaMarcus Aldridge et David West, qui ont des rôles importants dans notre équipe. On avance bien. »
La bonne nouvelle, c’est que l’équipe possède la meilleure défense du pays.
« Défensivement, on est un peu en avance par rapport aux années précédentes. En attaque, on poursuit notre progression et ça commence à être plus fluide. Golden State cache un peu ce que l’on est en train de faire, mais 17 victoires pour 4 défaites, c’est un de nos meilleurs départs depuis longtemps. On a déjà quatre matches d’avance sur le troisième. »
« Ils s’en rapprochent. Au début je disais : « Ça va être dur ». Ça va dépendre de leur santé. Si Stephen Curry et Klay Thompson ne se blessent pas… Une saison NBA, c’est très long avec 82 matches. Il y a encore du temps. 22 victoires et zéro défaite, c’est un bon départ, c’est sûr. Aux Etats-Unis, pour l’instant, on n’en parle pas. La saison est trop longue. »
« On ne peut pas comparer Stephen Curry à Michael Jordan »
Quant à Stephen Curry, il est évidemment un ton au dessus mais cela reste pour Parker un sacrilège que de vouloir le comparer à son idole Michael Jordan.
« Il joue à un très haut niveau. Il crée son truc. Le comparer à Michael Jordan ? On ne peut pas, ils ne jouent pas de la même façon. Jordan, on n’y touche pas. Curry tu ne peux pas le stopper. Tu peux essayer de le ralentir. Ça ne prend pas qu’un joueur. C’est toute l’équipe qui va défendre et va arrêter Curry. »
Avec 13.1 points, 5.0 passes décisives et surtout 57.1% de réussite aux tirs, Parker monte peu à peu en puissance mais son coach Gregg Popovich continue de l’économiser en vue des échéances futures avec un temps de jeu moyen de 27 minutes seulement.