Ils ont le même âge et n’ont connu qu’un seul club. Champions NBA, ils ont le même nombre de trophées MVP et quasiment le même nombre de sélections au All-Star game. Légendes de la NBA, Dirk Nowitzki et Kobe Bryant cumulent les points communs, et ils entament la dernière ligne droite de leur carrière.
Mais les similitudes s’arrêtent là. Pendant que Kobe galère du côté des Lakers avec son 33% aux tirs et une place de dernier à l’Ouest, Dirk Nowitzki a retrouvé le sourire, à la fois sur les plans individuel et collectif.
« C’est l’amour de la compétition » lance-t-il au Boston Globe à propos de son état de forme. « J’ai le sentiment que physiquement, j’en suis encore capable, que je peux être efficace et aider l’équipe à gagner. »
Pourtant, à l’Euro, Nowitzki était apparu en difficulté, et on craignait le pire pour la reprise.
« Je dois avouer que les étés sont de plus en plus difficiles, surtout pour me maintenir en forme physiquement. Mais une fois en match, avec les autres gars, il n’y a que du plaisir, à essayer de gagner et prouver aux jeunes que je peux encore jouer. C’est ça qui me fait plaisir. »
Septième meilleur marqueur de l’histoire, l’Allemand a fait des sacrifices financiers cet été pour permettre aux Mavs de recruter Wes Matthews et le duo Williams-Pachulia. L’argent n’est plus un souci depuis plusieurs années, et il répète qu’il souhaite simplement prendre du plaisir.
« J’essaie de profiter de mes deux dernières saisons. Evidemment, je sais que la fin est en vue, mais je veux tout donner tant que j’en suis encore capable. J’ai eu la chance de gagner assez d’argent. Je n’aurai pas à chercher un boulot après ma carrière. »
En attendant, il profite aussi de ses derniers face-à-face avec d’autres légendes sélectionnées dans les années 90, de Kobe à Duncan, en passant par Pierce ou Crawford.
« C’est toujours bien de voir ceux qui jouent encore. C’est sympa de voir qu’ils sont encore là, et utiles pour leur équipe. »