Kobe Bryant rate son chant du cygne au Madison Square Garden

Victorieux à Brooklyn, pour leur premier succès de l’année, les Lakers pouvaient espérer réaliser un doublé à New York. On connaît évidemment toute l’histoire de Kobe Bryant sur cette magnifique scène du Madison Square Garden et le vétéran des Lakers a tenté d’être fidèle à sa légende, terminant à 18 points.

Mais lui comme ses Lakers ont flanché dans le money time, avec des mauvaises décisions et des tirs encore bien pires… Avec Carmelo Anthony (24 points, 8 rebonds) et un solide duo intérieur – Kristaps Porzingis (12 points, 10 rebonds) et Robin Lopez (14 points, 13 rebonds) – New York a été plus robuste dans les moments chauds (99-95).

La dernière de Kobe au MSG ?

Pour ce qui est peut-être sa dernière rencontre au Madison Square Garden, la Mecque du basket, Kobe Bryant nous sort un bon vieux sous-pull sous son maillot. Le vétéran débute ainsi le match plutôt chaud. Il terminera même meilleur scoreur de son équipe (avec 7 points) dans ce premier quart indécis. Et assez relax, il faut bien le dire, entre deux équipes qui se cherchent encore (25-25). La sensation Kristaps Porzingis démontre toute sa qualité en provoquant beaucoup de fautes… mais en faisant deux aussi vite. Du coup, Kevin Séraphin peut se dégourdir les jambes, même s’il manque plusieurs finitions. Dommage pour le Frenchy en quête de temps de jeu.

Sous les yeux de Magic Johnson ou encore Tracy Morgan, les Knicks repartent fort en deuxième quart. En tout cas, Langston Galloway se donne et New York reprend les devants. Le duel entre Bryant et Anthony est sympa à suivre mais le Black Mamba force beaucoup trop le jeu, quittant le parquet sur un sous-marin, puis tentant un shoot impossible juste avant la pause. Les Lakers sont néanmoins devant au score (49-45), grâce à 10 points de Kobe et 9 de Roy Hibbert. Carmelo Anthony s’est lui fait plutôt discret avec un tristounet 3/9 aux tirs, dont un air ball avec Bryant sur le dos en défense.

Les Knicks tuent les Lakers dans le money time

Egalement maladroit, Julius Randle retrouve la marche avant au retour des vestiaires. Il inscrit deux paniers qui offrent 8 points d’avance à LA. Mais les Knicks réagissent sans tarder avec un 8-0 conclu par un petit shoot de José Calderon. Anthony n’arrive toujours pas à régler la mire et quand Kobe provoque une faute de Porzingis sur un tir à trois points, Derek Fischer voit rouge. Le coach des Knicks éructe et s’emporte… puis se fait tout simplement éjecter du match ! Ça n’empêche pas Robin Lopez de se montrer opportuniste en attaque. Et les Knicks sont devant avant la dernière ligne droite (71-70). Pour Kobe, le rêve d’un dernier succès au MSG est encore concevable.

Et la légende californienne met tout en oeuvre pour. Sans son pull, il ouvre les hostilités en dernier quart et enchaîne deux jumpers au sein d’un 8-2 en faveur des Lakers. Mais les Knicks ne lâchent pas prise. Carmelo Anthony répond ainsi du tac au tac à l’improbable coup de chaud de Metta World Peace, local de l’étape. New York accumule cependant les fautes et Hibbert puis Bryant se succèdent sur la ligne des lancers. Toutefois, ils gaspillent plusieurs munitions.

En face, Kristaps Porzingis ne tremble pas et Carmelo Anthony termine le travail sur la ligne de réparation pour la troisième victoire de la saison des Knicks (99-95). New York passe un 11-0 fatal à LA alors que Kobe Bryant (6/19 aux tirs dont 2/10 à trois points) balance une dernière brique. Un visuel assez terrible quand on connait son historique dans le lieu.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.