Après un revers concédé face à Detroit lors du premier match, le Jazz poursuit son « road trip » à l’Est et retrouve déjà ses bonnes habitudes… Faciles vainqueurs des Sixers la veille, les coéquipiers de Rudy Gobert (9 pts, 17 rbds, 2 cts) récidivent face aux Pacers avec un large succès : 97-76. Autour du Français, la défense est en place, et la marque est bien répartie avec six joueurs à plus de 10 points.
Pourtant, ce sont les Pacers qui avaient mieux débuté la rencontre, grâce notamment au trio Hill-Ellis-George en début de match, épaulé ensuite de l’étonnant Myles Turner. En tête à la fin du premier quart-temps (29-23), les coéquipiers de Paul George s’offrent même 9 points d’avance (37-28). En « back-to-back », le Jazz manque de rythme, et les shoots sont trop courts. Sous les panneaux, le duel Mahinmi-Gobert tient ses promesses, et rythme le deuxième quart-temps. A la pause, Indiana est toujours devant : 49-42.
On ne sait pas ce qu’a dit Quin Snyder dans le vestiaire, mais c’est un Jazz transfiguré qui débute le 3e quart-temps. La frontline se fâche et colle un 10-0 pour prendre les commandes de la rencontre 52-49. Derrick Favors et Rudy Gobert dominent sous les panneaux, et Gordon Hayward sort de sa léthargie avec un gros 3-points. Monta Ellis tente de réveiller les siens mais Gobert est partout. Il bâche à nouveau Mahinmi, puis multiplie les rebonds offensifs. L’intensité a changé de camp, et Utah se détache : +11 après deux paniers de Burke et Burks.
Dans le money time, George Hill prend feu : 8 points de suite. Le problème, c’est qu’il est esseulé et que le danger vient de partout à Utah. C’est d’abord Rodney Hood qui lui répond, mais c’est encore Favors, sans doute le meilleur joueur du match. Les Pacers lâchent prise, Frank Vogel s’énerve… et en deux minutes, l’écart passe à + 18 (87-69). Il reste cinq minutes à jouer, la messe est dite, et ce sont les deux bancs qui disputent les deux dernières minutes.
Pour Indiana, c’est déjà la troisième défaite en trois matches, dont deux à domicile. Le manque de taille, voire de talent sous les panneaux, semble rédhibitoire face à des franchises solides comme le Jazz.
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=ITduHHmbz3Q]
[box boxscore_311015_ind-uth]