Avec ses 82 millions de dollars sur cinq ans, Tristan Thompson devient de fait l’un des remplaçants les mieux payés de l’histoire de la NBA et il possédera cette saison le sixième plus gros salaire parmi les ailiers-forts.
« Pour moi, les fans et même tout le monde sait que tout ça n’est qu’une question de business » lance-t-il, serein, au Plain Dealer. « Le basket reste du basket, c’est le sport qu’on aime pratiquer, mais en NBA, il y a aussi le côté business. C’est très sérieux et très important. C’est important pour moi et pour ma famille. Je pense que la façon avec laquelle nous avons gérée ça était excellente. »
En refusant une prolongation de 50 millions sur quatre ans l’été dernier, une nouvelle offre estimée à 80 millions au début de l’été puis la qualifying offer il y a quelques semaines, Thompson a pourtant pris le risque de ne pas jouer de toute la saison…
« Si voulez savoir si j’agirais de la même façon, si c’était à refaire, je vous répondrais que je ferais exactement la même chose sans hésiter une seconde. »
Forcément, avec 82 millions de dollars totalement garantis, Thompson a réalisé une très bonne affaire. En revanche, les pressions publiques de son agent, son absence en présaison et sa signature tardive (le 22 octobre) ont forcément égratigné sa réputation.
« Je pense que les fans le comprennent mais en même temps, on ne peut pas contrôler le fait qu’ils vous applaudissent ou pas. Je pense que les fans de Cleveland et moi avons vécu beaucoup de choses. Nous avons eu nos hauts et nos bas. J’espère que je serai accueilli chaleureusement car tout le monde sait que ce sport a deux aspects. »
Il devra surtout se montrer à la hauteur de ses 16 millions annuels s’il souhaite que les fans continuent de le soutenir.