Malgré la fragilité de ses coéquipiers, Anthony Davis reste optimiste

Contrairement à la grande majorité des équipes NBA qui se sont préparées à libérer de la masse salariale pour l’été prochain, les Pélicans ont eux investi dans un groupe de huit joueurs sous contrat jusqu’en 2017. A la différence des autres franchises, la Nouvelle Orléans sera donc d’attaque sur le marché des transferts… avec un an de décalage !

Ce qui signifie bien que les Pélicans croient en leur effectif actuel. En prolongeant Anthony Davis pour cinq ans à hauteur de 145 millions de dollars, l’équipe de NOLA a fait ce qu’elle avait à faire : assurer sa pérennité en conservant la future grande star de la ligue. Un choix qui n’en était même pas un au final.

« Ils sont un peu dans la mouise, dans l’entre-deux pour ainsi dire. » précise un GM resté anonyme pour CBS. « C’est le genre d’équipe entre 40 et 50 victoires, et ça peut aller dans les deux sens. Ils doivent aller chercher un autre joueur et ils doivent rester en bonne santé. Ils ont eu beaucoup de blessures dernièrement. »

Et il n’y a qu’à voir l’infirmerie des Pélicans à l’heure actuelle, avec Alexis Ajinça, Omer Asik voire Jrue Holiday qui n’en sont jamais très éloignés. S’il y a bien une dynamique qui s’est créée la saison passée avec les premiers playoffs depuis 2011, Davis et ses coéquipiers se tiennent encore sur une fine couche de glace.

Des Pélicans fragiles

Mais ce dernier veut croire en l’avenir prometteur de son escouade. Les retours en forme d’Eric Gordon, Tyreke Evans voire Jrue Holiday (mais cela reste à confirmer sur la longueur) sont porteurs d’espoir. Et puis Anthony Davis est une superstar en devenir. Et sa parole vaut celle de tous les GMs du circuit…

« Je me sens très bien. On a un super coach qui arrive avec des nouveaux systèmes de jeu. Tout le monde revient en pleine forme. Je pense qu’on peut très clairement devenir une des bonnes équipes de la ligue. Tout va dépendre de ce qu’on fera sur le parquet. »

Un peu trop optimiste sur la question de la santé de ses coéquipiers, Davis a cependant raison dans sa conclusion. C’est bien sur le parquet, à partir du 27 octobre prochain (contre les Warriors, tiens tiens), qu’on verra si les Pélicans ont la moelle suffisante pour confirmer leur qualification en playoffs de l’an passé, qui, soyons honnêtes, relevaient d’un petit exploit.

Dans une conférence Ouest à nouveau armée jusqu’aux dents, les Pélicans vont devoir se battre jusqu’au bout pour essayer de retrouver la postseason. Mais avec Anthony Davis à la barre, tout est possible…