Malgré son indéniable talent, Gary Harris n’a pas suscité beaucoup d’enthousiasme auprès de Brian Shaw, puis de Melvin Hunt la saison passée. À 21 ans, le jeune Gary, natif de l’Indiana, n’a ainsi foulé le terrain qu’à 55 reprises pour 13 minutes de jeu en moyenne. Conjuguée à des résultats collectifs désastreux, sa première année professionnelle fut loin d’être heureuse et c’est donc avec bonheur que l’arrière a appris l’arrivée d’un nouvel entraîneur en la personne de Mike Malone. Au contraire de ces prédécesseurs, ce dernier se montre bien plus bienveillant à l’égard du 19e choix de la draft 2014.
« Il revient en tant que joueur de deuxième année mais dans mon esprit, c’est un rookie car il n’a jamais vraiment eu l’opportunité d’être à l’aise et de jouer des minutes conséquentes. » relève le tacticien auprès du Denver Post. « Je ne crois pas que quiconque d’entre nous ne sache vraiment qui est Gary et quel joueur NBA il est. Nous allons donc lui donner cette chance cette année. »
En concurrence avec Randy Foye pour le cinq de départ
Mike Malone tient sa promesse : en deux matchs de pré-saison, Gary Harris a foulé le terrain 29, puis 30 minutes pour des prestations satisfaisantes (11.5 pts de moyenne à 47%). Élégant en attaque, bon de l’autre côté du terrain, l’arrière a tout pour s’imposer dans le cinq majeur de Denver, à la place de Randy Foye. Déterminé, il ne cache pas son ambition et son esprit revanchard.
« Ce sera une saison importante à titre personnel. » confirme le joueur. « Comme je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu l’an passé et que je n’ai pas pu aider mon équipe comme je le voulais, je veux vraiment faire une grande saison pour l’équipe et moi, continuer de construire ma confiance. Ce sera plaisant de jouer et d’avoir plus de temps de jeu. »
Mais s’il désire ce nouveau statut, Gary Harris devra se battre pour l’obtenir. Malgré ses limites, Randy Foye est volontaire et son état d’esprit irréprochable, même dans la défaite, sont des atouts pour le vétéran. Mike Malone donnera le temps de jeu au mérite.
« La compétition est saine. » s’amuse Mike Malone. « J’adore lorsque les joueurs se battent pour une place au camp d’entraînement. Cela n’a rien de personnel. Il en va de la responsabilité de Randy de se battre et de rendre Gary meilleur, comme il en va de la responsabilité de Gary de se battre et de rendre Randy meilleur. »