Jared Sullinger, la fin des paroles en l’air ?

Jared Sullinger est le point d’interrogation récurrent pour les fans des Celtics. Doté de mains en or, l’intérieur rondouillard de Boston revient chaque été avec les meilleures intentions du monde… mais ne peut les réaliser à cause d’un physique loin des standards d’un sportif professionnel.

Après un été à bosser à côté de John Lucas, deux semaines en juin puis en juillet, et non-stop depuis le mois d’août, il pense avoir pris de bonnes habitudes.

« Je ne peux pas encore le dire puisque je n’ai pas encore joué de cinq contre cinq depuis trois semaines… Il y a une différence entre être dans sa meilleure forme à l’entraînement, et être dans sa meilleure forme de match. On verra comment ça va se passer. Mais je ne pense pas encore être arrivé là où je voudrais être… mais je suis plus proche que vous ne pouvez l’imaginer. »

« Viens mettre ton gros c** au poste bas ! »

Avec ses plats préparés pour lui à l’avance, Jared Sullinger n’avait plus qu’à se concentrer sur le basket. Mais à l’approche du frigo comme de la ligne à trois points, il reste difficile de résister aux tentations. Du coup, quand Sully a enchaîné quatre tirs à trois points (certes réussis) pendant un entraînement, John Lucas l’a bien vite remis à sa place…

« Il a arrêté un entraînement à un moment et m’a dit de mettre mon gros cul au poste bas, » reprend l’intérieur pour Mass Live. « Il m’a dit d’arrêter de traîner à l’extérieur pour prendre des tirs en suspension et de venir au poste bas. Je pense que ça a été un moment clé pour moi. Il sait que je peux shooter mais il sait que je dois travailler au poste pour venir plus souvent aux lancers. »

Pour sa quatrième saison en NBA, après avoir stagné à 13 points de moyenne ces deux dernières années, Jared Sullinger doit clairement passer un cap. Si les Celtics veulent faire mieux que se qualifier en playoffs, pour sortir au premier tour contre une tête de série, l’intérieur formé à Ohio State doit se faire violence et s’imposer comme un leader à Boston. Sinon, ses promesses en l’air vont finir par l’obliger à en changer… d’air !