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Un Rozier dans le Garden

terry-rozierPas le plus connu des joueurs de la cuvée 2015, Terry Rozier est pourtant un sacré client ! À 21 ans seulement, le rookie des Celtics a effectivement connu une jeunesse bien remplie et le gamin ne manque pas de suite dans les idées…

Un rookie fort de café

« Terry est incroyable, » confirme Marcus Smart, pas mal dans son genre non plus. « Il apprend vite et il est très facile à coacher. Il a une capacité innée à créer pour lui et pour les autres. La plupart des rookies n’arrive pas avec ce type de moteur. Il est très agressif vers le cercle. »

Drafté en 16e position par les Celtics, et chouchou de Damian Lillard, Terry Rozier débarque effectivement dans une équipe jeune, coachée par un jeune entraîneur, Brad Stevens, qui a fait une première impression remarquable.

« Quand je suis venu pour mon workout avant la draft, Coach Stevens était différent des autres entraîneurs, il était tellement interactif, » reprend Terry pour Mass Live. « Il est très intelligent, et on peut le voir, on le sent quand il est dans la pièce. Il te laisse ton espace, il te laisse être tel que tu es, mais en même temps, il fait les choses avec intelligence. Il te permet d’être détendu. On se sent à l’aise avec lui. »

Sur le terrain, la différence se sent également.

« Il y a plus d’espace pour créer quelque chose. J’aime jouer avec des espaces autour de moi. Ça m’aide. C’est comme ça que je me sens bien. »

Avec 12 points, 4 passes et 3 rebonds de moyenne en Summer League, à 35% de réussite aux tirs, Terry Rozier a certes montré qu’il devait encore travailler sur ses prises de décision en attaque, et sa mécanique de shoot également. Mais il a surtout été capable d’apporter énormément dans différents compartiments du jeu, révélant sa polyvalence et son activité de tous les instants.

Son père derrière les barreaux

Il faut dire que le jeune Terry, natif de Youngstown dans l’Ohio (entre Akron et Pittsburgh), était un gamin hyperactif. Elevé par sa mère alors que son père est derrière les barreaux, il s’essaie à tous les sports possibles et imaginables dans sa ville.

« Quand mon père est sorti [de prison], j’ai emménagé avec lui. J’ai adoré ces moments avec lui, » reprend-ilpour Basketball Insiders. « On mettait des gants, il me faisait courir avec des vestes chargées, c’était amusant d’être avec mon père. Il avait eu des problèmes, accusé de meurtre et de kidnapping, et il y avait certains gars qui voulaient le retrouver. La rumeur était qu’ils allaient venir me chercher moi. »

Du coup, le jeune Terry doit déménager et dire adieu à ses moments bénis avec son paternel. La fin abrupte d’une parenthèse trop courte…

« Je ne l’acceptais pas au début. Je voulais tellement rester avec mes parents et ma mère. Au début, c’était vraiment compliqué avec ma grand-mère, on en parle encore maintenant. J’étais fou. Mais j’adore cette femme. Elle m’emmenait au parc, et je me demandais toujours pourquoi. Et puis, cela a rapidement été un besoin pour moi, j’adorais le parc. C’est là où j’ai grandi en gros. »

Confronté pour la première fois aux sports en club, Terry Rozier laisse graduellement tomber le foot US, sa première passion, pour le basket. Malheureusement, ses rêves de NCAA sont brisés par un niveau scolaire trop faible. Pire, il s’aperçoit après-coup que le cours d’été qu’il a suivi pour améliorer ses notes ne comptera finalement pas…

« Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas aller à la fac, c’était la pire nouvelle de toute ma vie car il fallait que j’aille dans une prep school. Mais en fait, ça s’est avérée être la meilleure chose qui pouvait m’arriver. J’étais dans une école militaire. Il y avait des jours où je pleurais, c’était horrible. C’était un rythme auquel je devais m’habituer. Mais je me suis retrouvé. Je suis devenu plus fort. J’ai commencé à gagner en confiance en moi et en mon jeu. »

Qui s’y frotte s’y pique !

Envoyé de fait en Virginie, à Chatham, dans la Prep School de Hargrave, Rozier développe alors ses aiguillons. Le jeune plant gagne en robustesse. Il finira même son expérience virginienne avec des statistiques assez bluffantes de 29 points, 8 rebonds et 7 passes de moyenne.

C’est ensuite à Louisville, sous le tutorat de Rick Pitino pendant deux saisons, que la formation de Terry Rozier va se poursuivre. Infatigable bosseur, il pratique notamment le crossfit, avec des séries interminables de pompes, d’abdos et les fameux « burpees » pour renforcer sa carapace physique… et mentale !

Pas forcément avantagé par sa petite taille, il compense par sa dureté aux contacts et sa vitesse affolante en pénétration. Son duo avec Marcus Smart est particulièrement alléchant pour les Celtics qui peuvent ainsi compter sur une paire de jeunes meneurs qui peuvent certes amener du scoring, mais qui sont surtout déjà des défenseurs féroces.

Et tout ça sans oublier de garder le sens de l’humour. Ainsi, lors de l’inévitable séance de questions – réponses avec les gamins qui ont participé à son camp en Ohio, Terry Rozier a fait preuve de sa répartie.

À la question « quel est ton joueur préféré », Terry Rozier a répondu « D-Wade ». Quant à celle de savoir sur qui il allait dunker cette saison ?

« LeBron, » a-t-il répondu dans un sourire…

Les highlights de Terry Rozier en ligue d’été

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