La saison dernière a été très décevante du côté de Charlotte. Lance Stephenson ne s’est jamais intégré et l’équipe n’a pas réussi à confirmer sa bonne saison précédente. Du coup, les Hornets ont décidé de bousculer leur effectif en faisant notamment venir Nicolas Batum en échange de Gerald Henderson et Noah Vonleh.
Pour Al Jefferson, la franchise a ainsi fait ce qu’il fallait pour passer au niveau supérieur.
« Ils ont récupéré tout ce qu’il fallait pour qu’on y arrive », explique-t-il au Charlotte Observer. « Aller en playoffs, c’est bien, mais il faut désormais qu’on fasse les playoffs et qu’on soit une des équipes qui passent le premier tour. Je suis un grand fan de Nicolas Batum depuis mon passage à Utah. C’est un joueur très doué qui peut passer, shooter. Il peut tout faire. Jeremy Lin et Jeremy Lamb sont deux joueurs qui peuvent shooter et faire tourner le ballon. Spencer Hawes est un de mes gars préférés. Le seul moment où je ne l’aime pas, c’est quand je dois l’affronter, parce que je n’aime pas défendre quelqu’un derrière la ligne à trois points ».
« Maintenant, il faut que l’attaque soit au niveau de la défense »
Pour rebondir, Al Jefferson a par ailleurs décidé de perdre du poids. Plus de 11 kilos.
« Cela devient plus facile une fois qu’on est discipliné sur ce qu’on mange. J’ai arrêté le sucre et l’amidon. Je prends soin de mon corps. Une fois que j’ai pris ma routine, c’est devenu facile. Et puis je savais pourquoi je le faisais : pour soulager mes genoux et que mon corps soit en meilleur forme l’année prochaine ».
Même s’il avoue que ce fut compliqué et qu’il devait « changer de chaîne » dès qu’une publicité pour un restaurant de poulet frit passait à la télévision, le pivot avait bien conscience qu’il devait s’affiner pour la saison à venir.
« Je suis d’accord avec le coach, qui disait que la balle bougeait quand j’étais sur le banc. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai perdu du poids, pour ne plus ralentir le mouvement du ballon ».
Ce qui est certain, c’est que Charlotte a en tout cas voulu développer son potentiel offensif cet été. Pour Al Jefferson, c’était indispensable.
« Ce qui a fait ce qu’on était ces deux dernières saisons, c’est la défense. Nous étions une équipe défensive de premier plan [5e en 2013, 9e en 2014]. Maintenant, il faut que l’attaque soit au niveau de la défense pour être une équipe équilibrée. Les équipes qui vont loin en playoffs sont équilibrées : Golden State l’est. Les Clippers le sont. Houston est bon des deux côtés du terrain. Il faut qu’on le soit également ».