C’est samedi, à Houston, qu’ont eu lieu les funérailles de Moses Malone, décédé le 13 septembre dernier à 60 ans. La famille et les amis de Moses Malone étaient réunis dans l’immense église de Lakewood, et c’est Charles Barkley qui a prononcé l’éloge funèbre.
« Je l’appelais papa. A partir de 1985, je ne l’ai plus jamais appelé Moses. A chaque fois que je le voyais, je l’appelais papa. Quand je suis arrivé aux Sixers en 1984, il y avait une tripotée d’incroyables grands frères dans l’équipe. Je les regardais comme des grands frères. Mais il y avait un gars, et je n’ai jamais su pourquoi, qui m’a pris sous son aile. C’était Moses, et il me traitait comme son fils. »
« Je lui ai dit : « Moses, j’ai vraiment du mal en NBA. Que dois-je faire. Donne-moi des conseils ». Il m’a répondu : « Eh bien, mon gamin, tu es gros et fainéant.’ ‘Comme tu es gros, tu ne peux pas te donner à fond, et donc tu es fainéant’. »
« Voilà comment était Moses. Il aidait tout le monde. C’était un homme merveilleux. C’était tout lui. Il vous faisait rire. Il me faisait rire. Et il aimait tout le monde. C’est un honneur pour moi de prononcer cet éloge funèbre. »
“A chaque fois que je le voyais, je l’appelais ‘papa’ et je lui disais que je l’aimais. Je le prenais dans mes bras, et je respectais et j’appréciais ce qu’il avait fait pour moi. Je suis tellement triste à l’idée que je ne dirai plus jamais « papa » ou « Big Mo ». Ça me fait mal. Je n’ai jamais entendu quelqu’un dire du mal de Moses. J’ai eu la chance de le connaître, et tous ceux qui le connaissaient sont devenus des meilleures personnes. »
« Quand sa famille m’a demandé de prendre la parole aujourd’hui, cela signifiait beaucoup pour moi. Ça voulait dire que mon ‘papa’ était fier de moi. Ça voulait dire que Moses leur avait dit qu’il était fier de moi. C’est une journée triste, mais c’est ce qui la rend agréable. J’ai eu la chance de le connaître, et aujourd’hui le monde est plus triste sans lui. »