Créée en grande pompe en 1996 par la NBA afin de promouvoir le basket féminin, et accessoirement toucher une cible plus familiale, la WNBA peine à trouver son public, près de vingt ans après son lancement.
Lors d’une conférence tenue à Manhattan, relayée par Buzzfeed News, Adam Silver n’a pas caché sa déception au sujet des audiences rencontrées par la petite soeur de la NBA.
« Nous pensions que nous aurions aujourd’hui percé. Nous pensions que nos audiences télé et nos affluences seraient plus hautes. »
7 578 personnes par match en moyenne
L’affluence moyenne en 2014 n’était ainsi que de 7578 personnes. Quant aux audiences TV, elles se chiffrent en centaines de milliers de téléspectateurs, et non en millions, bien loin de celle de la NBA. Conscient des lacunes de la ligue en termes de marketing, Adam Silver a assumé sa part de responsabilité, avec la promesse de mieux penser les futurs plans de communication. Il a néanmoins regretté que les médias se détournent de cette ligue.
« À l’heure où les playoffs commencent, il n’y a presque aucune couverture. Les gens en position de pouvoir doivent décider que la WNBA compte. »
À la peine financièrement, la ligue propose des salaires bien moindres que ceux pratiqués en NBA. Ainsi, le minimum salarial est de 38 000 dollars tandis que le maximum est de 115 000 dollars pour une saison longue de près de 4 mois. De fait, la plupart des joueuses sont obligées de jouer à l’étranger le reste de l’année.