Les Canadiens très déçus par leur troisième place au tournoi des Amériques

Malgré leur beau parcours et leur médaille de bronze acquise au buzzer face au Mexique qui jouait pourtant sur ses terres, les Canadiens n’en restent pas moins très déçus par leur tournoi et leur élimination en demi-finale face au futur champion : le Venezuela.

« Ce match [celui pour la troisième place] ne rattrapera pas l’autre. C’est dur. Ca fait mal. Tout le monde dans l’équipe est très touché mais nous avons encore une chance de nous qualifier pour les Jeux Olympiques et nous devons nous préparer, » expliquait Andrew Wiggins à TSN.

En échouant aux portes de la finale, le Canada s’est en effet privé d’une qualification directe pour les J.O. de Rio l’été prochain et la sélection devra donc passer par le tournoi pré-olympique pour espérer décrocher son billet.

« Ils sont encore très touchés et ils vont l’être pendant un moment. Jusqu’à qu’ils aient une nouvelle chance l’été prochain, » explique Steve Nash, le GM de la sélection canadienne. « En même temps, je pense qu’ils comprennent qu’il s’agit d’un processus. Ils ont vu ce qui leur est arrivé, qu’ils n’étaient pas eux-mêmes. Ils doivent en passer par là. C’est malheureux mais on ne peut pas tricher avec l’expérience. »

Avec neuf joueurs nés dans les années 1990, le Canada dispose d’un effectif certes très talentueux mais aussi très jeune et aussi difficile que ce soit, ces erreurs de parcours sont un passage obligé.

« Nous étions favoris du tournoi et nous avons fini à la première place du premier tour. Nous n’avions jamais été dans cette situation. C’est naturel, » tempère Nash. « La vérité c’est que, pour une jeune équipe comme celle-ci qui n’a jamais connu ces expériences collectives, faire face à ces situations et ces déceptions est un processus naturel. »

Un processus qu’ont bien connu nos Bleus et plus précisément la génération Parker, qui ont dû faire face à de nombreuses désillusions dans les années 2000 avant de parvenir à se hisser sur le toit de l’Europe douze ans plus tard.