Kobe Bryant : « J’avais dû perdre un boulon pour vouloir me battre avec Shaq »

« C’est le bon moment pour calmer le jeu ».

C’est comme ça que le Shaq a attaqué son podcast avec Kobe Bryant, diffusé en intégralité demain. En attendant, le LA Times dévoile de nouveaux extraits de leur conversation, et c’est évidemment très croustillant.

Leurs accrochages étaient un moteur

« Je veux juste que les gens sachent que je ne te déteste pas, et je sais que tu ne me détestes pas. Aujourd’hui, j’appellerais ça une embrouille de boulot » explique Shaquille O’Neal. « J’étais jeune, et tu étais jeune. Mais ce que je constate, c’est qu’on a gagné trois titres en quatre ans, et je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de choses répréhensibles. Donc, je voulais juste calmer le jeu, et dire à tout le monde que je ne te déteste pas. On s’est beaucoup accroché, mais je pense que c’était un moteur pour chacun de nous. »

En 1999, Kobe a 21 ans, et il se souvient qu’il voulait carrément en venir aux mains avec le Shaq !

« En 99, je pense que le Shaq a réalisé que ce gamin était vraiment un compétiteur et un peu fou. Et j’ai réalisé que j’avais probablement perdu un boulon car j’en étais presque à vouloir me battre avec lui. Je voulais vraiment le faire. Je suis rentré chez moi, et je me suis dit : « Mon gars, je dois être le plus stupide ou le plus courageux des gamins de la planète. »

« Imaginez Michael Jordan avec Wilt Chamberlain… »

Aujourd’hui, le Shaq préfère en rire.

« Les gens venaient me voir en disant : « J’ai lu que tu voulais tuer Kobe. » Oui, j’ai dit ça, mais je ne le pensais pas. »

Kobe se souvient de cette anecdote, et il explique que sa réponse était différente du Shaq.

« Bien sûr que je me souviens de ce jour-là. La réponse du Shaq montre combien on est différent. Lui continuait de dire aux gens que ça ne s’était pas passé comme ça. Alors que ma réponse était : « Je m’en fous de ce que les gens disent. » C’est comme ça qu’on ressentait les choses, et qu’on les abordait. »

Pour Kobe, sa relation avec le Shaq pourrait être comparée à l’arrivée d’un Michael Jordan dans une équipe où évoluait déjà Wilt Chamberlain. C’est de la science fiction mais c’est ce qui lui vient en tête.

« Combien de temps aurait mis Michael avant de dire : « Tu sais quoi, c’est le moment pour moi de montrer ce que je sais faire ». C’est pour ça que Shaq et moi sommes un tandem unique parce que littéralement, ça n’arrive pas qu’il y ait deux patrons dans la même équipe. »