A l’entraînement, Roy Hibbert peut désormais voir les maillots retirés des grands pivots de l’histoire du club. Les George Mikan, Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar, Shaquille O’Neal…
Mais l’ancien pivot des Pacers ne pense pas à tout ça. La pression, il l’évacue rapidement. Connu pour son instabilité émotionnelle, Hibbert est bien conscient que son arrivée à Los Angeles ne sera pas simple quand il s’agira de supporter les excès de Kobe Bryant. Mais le géant de 27 ans est prêt pour cette nouvelle aventure.
« Le fait de pouvoir jouer avec l’un des plus grands joueurs et d’être poussé par quelqu’un qui a déjà gagné cinq titres, c’est un défi que je veux relever. » explique-t-il sur ESPN. « J’entends un peu tout et n’importe quoi depuis que je suis arrivé, comment gagner son respect, mais je pense que si je fais ce que j’ai à faire, ça devrait aller. Ce sera un défi mais je pense pouvoir être à la hauteur. Je ne vais pas spéculer par rapport à ce que les gens disent. Si j’arrive à bien jouer pendant les entraînements et les matchs, il n’y aura pas de tension. Et puis je suis le genre de gars qui préfère parler ouvertement s’il y a un problème. »
« Je ne dois plus me laisser affecter par une action négative »
Connaissant le Mamba, il y aura forcément des remous mais Hibbert ne s’en inquiète pas. Désiré par le directoire de la franchise, il sait que son rôle sera d’abord défensif, et c’est ce qu’il fait de mieux. De plus, après 7 saisons dans la ligue, il est temps pour lui de passer un cap, aussi bien mental que technique.
« Je n’ai pas encore réussi dans des situations qui ne sont pas forcément favorables, et je dois me faire violence. Parce que je sais que ça ne sera pas forcément facile pour moi, et je vais devoir courber l’échine. Je ne vais pas devoir mettre tous mes shoots ou contrer tous les tirs adverses. Mais je ne peux absolument pas laisser une action m’affecter. Je n’ai plus le droit de le faire comme par le passé. »
Des paroles sages dont les fans des Lakers espèrent qu’elles seront suivies d’actes sur le terrain. Après une saison catastrophique à tous points de vue, la franchise star de Los Angeles doit, sinon retrouver les playoffs, au moins se refaire une virginité en termes de son image de marque. En gros, elle doit gagner bien plus que les 21 victoires de l’an passé…