Comme chaque saison, la Summer League est le laboratoire de la NBA. On y teste des changements pour ensuite les mettre en application dans la grande ligue. Ce fut encore le cas récemment avec les micro-casques pour les arbitres.
Cette saison, la Summer League prend en compte de nouvelles statistiques. Pendant des années, on a parlé, notamment en défense, des « petites choses qu’on ne voit pas » sur un terrain. Parmi ces actions, on retrouve les plongeons pour sauver une balle, mettre la main pour intercepter ou dévier une passe, contester un shoot ou essayer de provoquer un passage en force…
Durant les 67 matches de la Summer League à Las Vegas, les « hustle stats » vont être officiellement recensées. Toutes ces statistiques vont ensuite être mis en boîte, grâce à une formule, pour déterminer quel joueur est le plus combatif. Comme toujours, la NBA va rendre publique ses données sur des box scores, lisibles sur son site officiel.
« Ça fait gagner des matches, ce type d’action », rappelle Udonis Haslem à l’AP. « Que ce soit une statistique officielle ou non. »
Et si certains joueurs se mettaient à défendre…
Le risque est alors de créer une course entre les joueurs, pour faire les meilleures statistiques et ainsi changer les comportements sur le terrain. Mais dans le cadre des « hustle stats », l’effet sera forcement bénéfique puisque des joueurs, peu concernés par la défense, vont peut-être enfin s’y mettre.
« Quand on invente des stats, on donne aux joueurs une raison de faire certaines choses », explique Ryan Saunders, assistant à Minnesota et coach de l’équipe d’été. « Posséder des données chiffrées pour ce type d’action, c’est positif pour les coaches. »
L’expérience commence donc cet été et ne devrait pas voir le jour en saison régulière avant, au moins, la saison 2016-2017.