Depuis le début de la free agency, les contrats ont enflé dans des proportions assez énormes. Anthony Davis a même signé le plus gros deal de l’histoire de la NBA avec 145 millions sur cinq ans.
Mais la prochaine explosion du salary cap va amplifier cette tendance et un joueur pourrait bien en profiter pour devenir le basketteur mieux payé de tous les temps : LeBron James. Les premiers chiffres tournent autour de 40 millions de dollars par saison !
60 millions de dollars par saison ?
Imaginons alors une ligue où les limites de salaires n’existent pas. Sans salary cap imposé, combien le quadruple MVP pourrait-il être payé ? Pourrait-il dépasser les stars du football comme Cristiano Ronaldo et Lionel Messi ?
« Je pense que LeBron est seul sur sa planète », estime Kurt Badenhausen, le rédacteur en chef du magazine Forbes, à ESPN. « Personne n’a autant d’impact sur une franchise. Il faut revenir à Michael Jordan dans les dernières saisons de sa carrière à Chicago. Il était alors payé 33 millions de dollars, soit 30% de la masse salariale des Bulls. Si on prend 30% de celle des Cavaliers, on obtient 60 millions. On peut justifier ça pour LeBron James. »
Un salaire énorme, qui serait appuyé par un système économique qui le permet.
« Son talent, sa stature et l’économie américaine seraient derrière lui. Sans parler du marché médiatique américain. Il y aurait des milliardaires en compétition qui voudraient le signer. En conséquence, le prix augmenterait. De plus, la stabilité économique de la NBA est plus solide que celle du football européen », explique Tom Penn d’ESPN, ancien dirigeant NBA et président de l’équipe de Los Angeles en MLS.
Il peut devenir l’athlète le mieux payé de l’histoire
Il suffit de voir les sommes : Steve Ballmer (22.5 milliards de dollars sur son compte) ou encore Paul Allen (17 milliards dans le portefeuille) pourraient faire exploser les prix pour signer LeBron James.
« Cette valeur est presque incalculable », analyse l’agent Leigh Steinberg. « Ce serait clairement la plus grosse somme jamais investie pour un athlète dans l’histoire des sports collectifs. Avec LeBron, c’est l’assurance de faire venir des superstars, de jouer les playoffs, voire les Finals. »
Comme Michael Jordan ou Kobe Bryant il y a quelques années, et avec la situation économique de la ligue actuelle, LeBron James peut donc être considéré comme « sous-payé ». Son impact mondial est tel qu’un salaire de 60 millions de dollars ne semble pas si ahurissant ou complètement incohérent.
Même si, pour le commun des mortels, c’est évidemment insensé quand on sait que le King a déjà gagné presque 150 millions de dollars depuis le début de sa carrière.