John Wall est le métronome de cette équipe de Washington, un magicien parmi les sorciers. À l’image de toute son équipe, le meneur a haussé le ton depuis la fin de la saison régulière et on n’arrête plus la franchise de la capitale, seule équipe invaincue dans ces playoffs avec l’ogre Golden State.
L’ancien de Kentucky (18 points, 13 passes décisives) a encore illuminé le match un face à Atlanta, lundi. Son sens du jeu et son contrôle du tempo l’ont rapidement rendu (très) difficile à défendre. Paul Pierce a côtoyé énormément de stars dans la ligue et il range maintenant son coéquipier dans la même catégorie que les plus grands .
« John Wall a mis sa casquette de superstar, » s’enflamme l’ancien Celtic pour USA Today. « J’ai toujours dit que c’est là, pendant les playoffs, qu’une star devient une superstar. C’est là qu’elles sont nées et c’est ce qu’on est en train de vivre avec John Wall. »
En cinq matches de playoffs, John Wall tourne à 17.4 points et 12.6 passes décisives. Mise à part la première rencontre face à Toronto, il a toujours fini les matches en double-double (avec 17, puis 15, 10 et 13 passes décisives !). Un niveau de performance qui a estomaqué Dwane Casey après le sweep du premier tour.
« Il a énormément progressé sur ses changements de vitesse, il est inarrêtable, » explique le coach des Raptors. « Que ce soit après un panier marqué ou raté, c’est impossible de l’attraper. Il n’a jamais l’air fatigué, il fait toujours les bons choix, met ses coéquipiers dans de parfaites situations, même quand il est pris à deux… Il a vraiment progressé. »
En playoffs, John Wall a réalisé plus de la moitié des passes décisives de son équipe (63 sur 123), et depuis son arrivée dans la ligue, le meneur de D.C. s’est vraiment mué en chef d’orchestre remarquable, et il ça lui sied bien.
« Je suis un meneur qui recherche la passe avant tout, c’est mon style de jeu, » explique-t-il. « Quand mes coéquipiers sont en forme, je suis content pour eux. »
Des propos qui rappellent ceux d’un meneur de jeu de légende, un certain Magic Johnson, dont la philosophie de jeu tenait en une phrase : « Un panier rend heureux une personne ; une passe rend deux personnes heureuses. »
Si John Wall continue de s’en inspirer, il a toutes les cartes pour emmener les Wizards au sommet.