Toujours honnête, Lionel Hollins n’a pas caché que les Nets ne pouvaient pas construire leur futur autour de Deron Williams. Sous contrat jusqu’en 2017 (43 millions de dollars garantis sur les deux prochaines saisons…), le meneur n’a plus le niveau qu’il avait à Utah et son coach l’admet sans prendre de gants.
« Il n’est plus un franchise player », assure-t-il ainsi à ESPN. « C’est un bon joueur, un joueur solide, mais je ne pense plus qu’il soit un franchise player. C’est juste mon avis. C’est un joueur solide et je suis fier de la façon dont il a rebondi et dont il a joué. Il y avait tellement de pression sur lui en tant que franchise player, tout le monde parle de lui comme ça. Il faut surtout qu’on soit une « franchise team ». »
Pour l’entraîneur, cela signifie créer un collectif. Néanmoins, le sentiment qui prévalait surtout lors des interviews de fin de saison de l’équipe, c’est que ce groupe s’apprête à exploser.
« Quelque chose va arriver, je ne sais pas quoi », admettait ainsi Joe Johnson. « Je ne nous vois pas revenir avec la même équipe l’an prochain. C’est ma troisième année ici. Ça aurait pu arriver si nous avions progressé année après année. Mais nous n’avons même pas eu 50% de victoires à l’Est. C’est décourageant et je ne sais pas ce qui va se passer. Personne dans l’effectif n’est vraiment sûr de son avenir ».
Durant la saison, les Nets écoutaient ainsi les offres pour Deron Williams, Joe Johnson ou encore Brook Lopez. Et si le pivot s’est affirmé en fin de saison et durant les playoffs, au point d’impressionner son coach, ses deux compères des lignes arrières semblent eux plus que jamais sur le départ.