Le repos, la recette miracle de Boston

Avec quatre victoires consécutives, les Celtics semblent enfin remonter la pente au moment où ils doivent lutter pour conserver leur troisième place à l’Est.

Mieux encore, cette bonne série a été effectuée sans puiser dans les réserves des cadres que Doc Rivers arrive enfin à reposer. Annoncée comme un des facteurs clé de la saison, la gestion du temps de jeu n’avait jusque-là pas été satisfaisante et laissait augurer du pire en vue des playoffs. Le blog Celtics Hub décortique ce changement qui fait renaître l’espoir dans le Massachusetts.
Un mois de mars relax pour le cinq majeur

Si l’on compare le temps de jeu du cinq de départ entre les mois de février et de mars, on note une baisse globale significative pour l’ensemble du cinq :

Si Kevin Garnett voit son temps de jeu augmenter raisonnablement, c’est le trio Paul Pierce – Ray Allen – Rajon Rondo qui bénéficie le plus de la rotation mise en place. Parmi ces trois là, ce sont les deux vétérans qui doivent le plus se réjouir d’être économisés comme le prouvent leurs performances en hausse.

Un banc renforcé

Les arrivées conjuguées de Nate Robinson et Michael Finley sont une des raisons principales de ce revirement. Robinson apporte son énergie en sortie de banc et si son temps de jeu est limité à 16,5 minutes depuis son arrivée, ses qualités offensives semblent avoir compensé favorablement le départ d’Eddie House et Bill Walker (qui n’était de toute façon que très peu utilisé).
Quant au coup de poker réalisé par Danny Ainge avec le recrutement de Michael Finley, celui-ci se révèle pour l’instant gagnant. Finley apporte une menace longue distance en sortie de banc au poste trois et peut donc prendre le relais de Pierce et Allen dans ce secteur. Autre avantage indirect, cela pousse Rasheed Wallace à prendre moins de tir à 3 points et à le replacer (plus ou moins) dans la raquette.
Ajoutez à ces deux recrues la présence de Marquis Daniels et Tony Allen et Doc Rivers dispose désormais de solutions de remplacement respectables sur les postes un, deux et trois.

Une meilleure gestion de Doc Rivers

Si les pépins physiques de Garnett, Pierce et Daniels ont posé des problèmes de rotation, il faut également reconnaitre que Doc Rivers a semblé parfois rechigner à recourir à ses remplaçants. C’est d’ailleurs un des principaux reproches formulés à son encontre par la communauté de fans. Le message semble donc enfin être passé en mars comme l’illustre la défaite face aux Cavaliers. Le match était serré mais malgré tout, Rivers a continué de faire tourner son effectif sachant que les matchs primordiaux ne commencent que le mois prochain.
Au final les Celtics jouent mieux et semblent de nouveaux plus sûrs de leur force.

La question que l’on se pose désormais est de savoir si l’équipe joue mieux parce que Rivers à ouvert son banc ou si c’est parce qu’ils jouent mieux que Rivers a fait appel à ses remplaçants. La réponse se trouve surement quelque part entre les deux.

Toujours est-il qu’il faudra garder cette bonne dynamique pour arriver avec un maximum de jus à la fin de la saison. Leur rêve de titre est à ce prix.