Le GM des Hornets s’explique sur la saison manquée de son équipe

Avec un prometteur exercice passé terminé avec un premier tour de playoffs contre Miami et l’arrivée estivale de Lance Stephenson, les Hornets devaient décoller cette saison et s’imposer parmi les meilleures formations de l’Est.

Mais la greffe Stephenson n’a jamais pris, les blessures se sont accumulés, et à l’arrivée, la renaissance des Hornets se résume à des vacances anticipées. Après cet échec, le GM de la franchise, Rich Cho, est venu faire le point sur la situation de son équipe, et il a bien évidemment commencé par le plus gros flop : le dossier de l’ancien arrière des Pacers.

« Ça n’a pas fonctionné comme on l’attendait », reconnaît-il au Charlotte Observer. « Je ne veux pas regarder en arrière, mais devant moi. Je m’attends à ce que Lance bosse dur cet été et fasse une meilleure saison l’année prochaine. Je lui ai dit que je ne l’avais pas trouvé bon. »

L’autre handicap qui a touché Charlotte, ce sont les nombreuses blessures.

« La saison a été étrange, car on a eu une tonne de blessures. Ce n’est pas une excuse mais quand on perd ses meilleurs éléments, c’est compliqué d’avoir du rythme. On a fait sans Kemba Walker, Al Jefferson ou encore Michael Kidd-Gilchrist. »

Cho a expliqué qu’il en avait parlé avec Jefferson, et que ce dernier s’est engagé à perdre environ 10 kilos durant l’intersaison. Il juge aussi que MKG a été la meilleure progression de son équipe. Au final, le GM de Charlotte estime que cette saison est seulement un accident.

« On a des choix de draft et aucun mauvais contrats de longue durée. On se trouve dans une bonne situation, et l’été prochain, on aura de la place dans la salary cap. Cette année, on a fait beaucoup de scouting et je pense qu’on trouvera un bon joueur pour notre équipe. »

Une équipe qui sera toujours dirigée par Steve Clifford, qui a toujours la confiance de ses dirigeants.

« On a une excellente relation avec le coach. Au début de la saison, j’ai dit qu’on devait être sur la même longueur d’onde. On l’est. »