Il n’a que 20 ans et il ne s’agit que de sa deuxième saison NBA, mais Giannis Antetokounmpo commence à ressentir les effets d’une saison NBA.
« Je ne vais pas mentir, parfois, je me sens un peu fatigué, » avoue-t-il au Journal Sentinel. « Mais je dois continuer. Je suis l’un des plus jeunes de l’équipe, donc je ne peux pas être fatigué. »
Dans les faits, ça ne se remarque pas vraiment puisqu’il tourne à 17.1 points à 54.7% au tir, plus 7.3 rebonds et 3 passes sur les 12 derniers matches, avec notamment une pointe à 29 points, son record en carrière, contre les Pelicans début mars.
Toutefois, les changements ont été nombreux pour Giannis et on imagine que la fatigue est surtout mentale. Même si savoir gérer physiquement une saison s’apprend aussi.
D’abord, il a changé de coach cet été et il est aussi devenu titulaire en début d’année (64 matches débutés contre 23 l’an dernier). Outre son temps de jeu supérieur, il a également plus de responsabilités offensives (il joue parfois meneur) et défensives, surtout depuis le départ de Brandon Knight.
Enfin, les Bucks bataillent toujours pour les playoffs depuis le début de la saison, ce qui n’était déjà plus le cas au bout d’un mois l’an passé, et ne sont pas encore assurés d’y participer.
« Les équipes qu’on va jouer sont des équipes qui courent après notre place. Nous allons devoir jouer intelligemment, être incisifs, prendre soin du ballon et essayer de faire ce qu’il faut. On s’est battu toute l’année pour ça. Il ne reste que huit matches. Quoi qu’il arrive, on doit donner tout ce qui nous reste. »
Sixièmes à l’Est, ils n’ont cependant que trois victoires d’avance sur Boston (9e), qu’ils rencontreront justement vendredi, mais aussi le 15 avril, pour le dernier match de la saison.
Entre temps, il faudra aussi venir à bout de Chicago, Orlando, Cleveland, New York, Brooklyn et Philly.