Theo Ratliff, le porte-bonheur de Charlotte

« Merci au Dieu Gregg Popovich qui est un ami. Nous avions vraiment besoin d’un joueur comme lui. Il est efficace dans les domaines où nous avions des lacunes. Il se donne à fond dans ce qu’il sait faire de mieux : défendre, prendre des rebonds et c’est un garçon qui ne pense jamais à lui ».

Ces mots sont signés Larry Brown, le coach des Bobcats et elle concerne Theo Ratliff. Arrivé en Caroline du Nord lors du mercato, « papy Ratliff » (37 ans) s’est installé dans le cinq de départ des Bobcats et son impact a été immédiat.

Un second tour de draft en 2016. Voilà ce qu’a lâché Charlotte pour récupérer Theo Ratliff. Au départ, on pensait que c’était un deal sans intérêt mais les difficultés des intérieurs de Charlotte ont propulsé ce brave Theo dans le cinq de départ, et depuis, Charlotte joue son meilleur basket !

« C’est le Theo que j’ai eu avec moi à Phildelphia. Il n’a pas changé, sauf qu’à l’époque, on ne le laissait pas shooter autant. Il fait à merveille ce qu’on lui a toujours demandé : prendre des rebonds ! » raconte Larry Brown à nos confrères de NBA Fanhouse.

Dimanche soir, face à Orlando, Ratliff a prouvé qu’il pouvait aussi être décisif dans le money time. Un contre sur Vince Carter, des grosses défenses sur des lay-up de Jameer Nelson et Mickaël Piétrus, un rebond offensif… Et voilà comment Charlotte a assuré sa victoire en Floride, tandis que l’ancien Sixer cumulait 10 pts et 9 rbds en 32 minutes. Pas mal pour un garçon de 37 ans.

« J’en profite à fond car j’ai toujours aimé jouer, et que j’essaie de jouer de la meilleure des manières. Tout le monde est affamé de victoires dans cette équipe. Ca se sent. Tout le monde n’a qu’un objectif : décrocher les playoffs pour la première fois » confie Ratliff.

L’enthousiasme est intact et Ratliff ne veut surtout pas entendre parler de retraite.

« Je prends les années, les unes après les autres. Je vais faire comme ça pendant encore trois ou quatre ans. Aujourd’hui, je me sens en pleine forme et je ne vois pas pourquoi je devrais m’arrêter ».

Depuis son arrivée à Charlotte, Ratliff tourne à 5.5 pts, 3.5 rbds et 1.5 ct par match en 23 minutes de moyenne.