Les Pelicans résistent à un monstrueux DeMarcus Cousins

Malgré une performance monstrueuse (39 pts, 20 rbds, 3 cts), DeMarcus Cousins n’a pu empêcher la défaite des siens sur le parquet de New Orleans. Il a fallu près de trois quart-temps pour que celle-ci se dessine, les Kings s’accrochant avec espoir. Mais les Pelicans veulent croire aux playoffs et s’en donnent les moyens. Toujours en course, ils s’offrent ce succès grâce à un très bon Tyreke Evans (25 pts, 10 pds) et un impeccable Anthony Davis (24 pts, 9 rbds, 6 cts).

DeMarcus Cousins saignant d’entrée

Dès le début du match, DeMarcus Cousins prend le jeu à son compte. Avec 13 points dans le premier quart-temps, il ne fait qu’une bouchée d’Ömer Asik puis d’Alexis Ajinça. Grâce à Evans, les Pelicans restent dans le coup mais l’attaque est laborieuse : 20-18 pour les Kings. Par la suite, les joueurs de Monty Williams prennent l’ascendant, sans toutefois parvenir à détacher les Californiens. Quincy Pondexter apporte son adresse extérieure et offre une dizaine de points d’avance aux siens, mais Sacramento résiste, toujours par l’intermédiaire de l’omniprésent DeMarcus Cousins. À la pause, les locaux mènent 46-42.

Les Kings résistent longtemps, Tyreke Evans décisif

S’en suit un scénario passionnant avec de nombreux changements de leader. Jusqu’ici en-dedans, Rudy Gay s’éveille avec 7 points de suite pour donner l’avantage aux Kings (57-52). À nouveau, Pondexter relance les Pelicans, avant qu’Anthony Davis et Tyreke Evans ne prennent le relais. New Orleans accélère et Sacramento finit par craquer, 74-66.

Dans l’ultime quart-temps, la résistance des Kings n’est plus. New Orleans profite de boulevards pour prendre un avantage définitif, alors que DeMarcus Cousins et Rudy Gay se démènent en vain. Anthony Davis et Tyreke Evans ont en effet la réponse à chaque fois, et les Pelicans s’imposent très logiquement.

Avec ce succès, New Orleans peut toujours revenir sur le Thunder, délaissé pour le reste de la saison par Kevin Durant. Trois victoires séparent les deux clubs. Il reste seulement dix matchs mais tout est encore possible.