Encore laissé sur le banc en fin de match, Kevin Love assure que tout va bien

Alors que Milwaukee était dans le troisième quart-temps, hier, David Blatt a fait sortir le trio Kyrie Irving – Kevin Love – Timofey Mozgov pour entourer LeBron James de Matthew Dellavedova, JR Smith, Iman Shumpert et Tristan Thompson. Des joueurs plus athlétiques, capables de mieux défendre sur les jeunes Bucks et de profiter des décalages du King.

L’ancien Wolf souvent sur le banc en fin de match

Ça a fonctionné, les Cavaliers passant un 26-5 à partir de ce moment-là. Pour Kevin Love, c’est déjà la quatrième fois cette saison que son entraîneur décide de se passer de lui dans les moments importants.

« Souvent, si vous regardez ce qui se passe sur le terrain, il s’agit des matchups », explique l’ancien Wolf à ESPN. « Que ce soit James Jones, Tristan Thompson, qu’on joue grand ou qu’on joue avec un pivot et LeBron James au poste 4, comme c’était le cas dimanche, pour garder un gars comme Ersan Ilyasova, ça change la dynamique de la rencontre. Ça nous a permis de monter en régime à la fin du troisième quart-temps et durant tout le quatrième ».

Ça, tout le monde l’a bien remarqué. Le problème insistant, c’est de souvent voir l’intérieur être laissé sur le banc dès que les Cavaliers doivent remonter le score ou faire l’écart.

« Je pense que c’est ma responsabilité de faire ce qui est le mieux pour l’équipe et d’être un vrai professionnel durant tout le processus », assure-t-il simplement.

Kevin Love : « Je veux rester un Cavalier de toute façon »

Mal à l’aise dans son rôle d’intérieur chargé d’écarter les défenses, mis sur le banc par David Blatt lorsqu’il faut serrer le jeu, Kevin Love restera-t-il à Cleveland ? Alonzo Mourning pense que non et le fait que l’ancien joueur de Minnesota ne soit pas très proche de LeBron James n’aide pas à le contredire.

« Ça va », répond l’intéressé lorsqu’on lui demande comment est sa relation avec le King. « Vous savez, nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde, nous ne traînons pas ensemble mais nous nous voyons tous les jours à l’entraînement, que ce soit sur la route ou pour un match. Notre relation évolue. Je peux dire la même chose par rapport aux joueurs, aux coachs et à David Blatt. Ça fait partie de la NBA ».

Interrogé sur la free agency, Kevin Love assure néanmoins qu’il prévoit de « rester un Cavalier de toute façon ». L’important, pour lui, semble désormais de goûter (enfin) aux playoffs.

« Tout va bien, surtout que nous gagnons. Il y a des hauts et des bas mais on a obtenu cette place en playoffs il y a quelques matchs et nous visons avril. Moi en particulier puisque c’est ma 7e saison et que ce sera la première fois que je joue en playoffs. Je vais juste essayer d’aider cette équipe par tous les moyens. Jusque-là, faire partie de cette franchise a été très sympa ».