Phil Jackson : « L’impression que ça donne, c’est que le projet a mal tourné »

Avant le match entre les Lakers et les Knicks, ce soir, Phil Jackson est venu rendre visite aux joueurs new-yorkais, sur le parquet d’UCLA. Le président de la franchise a ainsi tenu à faire comprendre à sa troupe qu’une victoire contre son ancien club lui tenait à coeur.

Interrogé par des journalistes de « Big Apple », le « Zen Master » est aussi revenu sur l’épouvantable saison des Knicks (12 victoires – 51 défaites) et le grand ménage effectué au sein de l’effectif.

L’attaque en triangle ne sera pas rangée dans les placards

S’il a expliqué que le futur choix de Draft était important pour l’avenir du club, il a surtout mis l’accent sur la prochaine free agency, expliquant que c’est de ce côté-là que la franchise pourrait faire des progrès rapides. En l’état actuel, l’équipe n’a ainsi plus grand-chose à offrir autour de Carmelo Anthony, qui doit également se remettre d’une opération…

Quant à savoir si cette année a marqué l’échec de l’attaque en triangle à New York, Phil Jackson ne le pense pas.

« Ce n’est pas l’impression que j’ai eue », explique-t-il notamment au New York Post. « L’impression, c’est que le projet a mal tourné. Nous voulions en arriver à ce point en fin de saison, pas au milieu ».

Phil Jackson comptait ainsi tirer le maximum de ce groupe, avant de faire le ménage l’été venu.

« Mais les évènements ont créé cette situation. Le nombre de blessures, la série interminable de défaites. Nous nous sommes mis dans cette situation et ça ne sert à rien de pleurer désormais ».

Pour l’homme aux 11 bagues de champion en tant que coach, la reconstruction des Knicks est de toute façon un projet à long terme. Il rappelle qu’avec l’explosion du salary cap, toutes les équipes auront de l’argent pour recruter lors de l’été 2016 et qu’il s’agit donc de créer une vraie culture pour attirer les meilleurs joueurs.

Et si la première année de Derek Fisher a été un cauchemar, son président tient quand même à le saluer.

« J’admire beaucoup ce que Fish a été capable de faire », assure-t-il. « Il a été très bon en restant positif. C’est ce qui compte aujourd’hui et c’est ce qu’il faut faire ».