Boston gagne avec un « esprit de famille »

Vainqueurs hier soir des Grizzlies, qui ne sont pas la première équipe venue, les Celtics terminent leur saison en solide forme. Avec 14 victoires sur leurs 24 derniers matchs, et 7 victoires sur leurs 10 dernières sorties, les hommes de Brad Stevens continuent de montrer de bons signes de progrès malgré une saison marquée par plusieurs échanges, dont celui de Rajon Rondo.

Auteur du shoot décisif hier soir, sur la tête de Marc Gasol, Avery Bradley apprécie particulièrement l’évolution de son groupe. Plus vieux membre des Verts depuis le départ de Rajon Rondo, Bradley fait figure de gardien du temple à Boston. Mais il souligne surtout le rôle prépondérant de coach Stevens.

« Notre niveau de confiance est à un haut niveau en ce moment. » confie Bradley sur ESPN. « On en parlait justement : on est au contact de nos adversaires à chaque match… à part à Cleveland. Cela montre qu’on progresse et qu’on continue à s’améliorer collectivement. Tout commence avec Brad. Il nous rassemble souvent, il nous fait croire les uns en les autres. On est une famille. On est beaucoup plus proches que par le passé, et ça se voit sur le parquet. »

Un coaching gagnant pour abattre les Grizz’

Sur l’action précédente, Evan Turner et le rookie Marcus Smart ont parfaitement exécuté un système dessiné pendant le temps mort par l’ancien gourou de Butler. Et là encore, Bradley est admiratif du coaching.

« C’est la maturité. Mais ça part de Brad. C’est lui qui a appelé le bon système, c’est lui qui nous calme et nous donne la confiance suffisante pour réaliser ces actions. Pour moi, l’action la plus importante, c’est la passe d’ET [Evan Turner]. Brad a dit à Evan d’avoir confiance. ‘Si la passe est possible, tente là’. Et c’est ce qu’il a fait, et ça nous a permis de gagner. »

Loin d’être en réussite avec 2/8 aux tirs, Smart a néanmoins été impliqué jusqu’au bout par son coach qui lui a fait confiance à un moment chaud. Patient, Evan Turner a déclenché sa passe au moment opportun, tant et si bien que Smart a mis le panier… et obtenu la faute de Courtney Lee.

Au bout du suspense, et avec cinq joueurs entre 12 et 17 points, les Celtics se sont donc payés le luxe d’abattre une proie rare, les Grizzlies. Comme quoi le « Grit n’ grind » n’est pas exclusivement réservé aux joueurs de coach Joerger…

« Nous aussi, on peut ‘broyer’. A ce moment de la saison, les belles victoires sont rares. Il faut se battre pour tous les matchs, et c’est bien souvent à celui qui défendra le plus dur. On a beaucoup grandi cette saison. On a vécu des bons et des mauvais moments… mais on a appris à bien exécuter les systèmes en fin de match. » conclut Marcus Smart.