A 34 ans, et après plusieurs contrats lui ayant rapporté plus de 70 millions de dollars depuis 2005, Jason Richardson n’avait pas tellement besoin de forcer les choses et revenir aux terrains. Mais l’arrière bondissant qui a remporté le concours de dunks à deux reprises sous la tunique des Warriors voulait absolument regoûter à la compétition.
Pourtant, dire que son parcours récent a été chaotique est un doux euphémisme. En février 2013, il subit une intervention chirurgicale lourde visant à implanter du cartilage dans le ménisque de son genou gauche. Un an plus tard, en mars 2014, c’est à une opération de microfracture que J-Rich se soumet. Quatre mois plus tard, c’est une nouvelle rechute avec une fracture de fatigue. Mais le vétéran ne baisse toujours pas les bras.
Et son retour à Orlando hier, son ancienne équipe de 2010 à 2012, a été particulièrement savoureux pour Jason.
« C’est incroyable d’avoir réussi à traverser toutes ces épreuves. » a-t-il expliqué dans le Orlando Sentinel. « Deux blessures majeures. Une fracture du pied. Je pensais que je n’allais jamais pouvoir rejouer au basket. Mais je suis toujours resté ce gars qui adore jouer. Je ne conçois pas cela comme mon travail ou un simple chèque. J’adore le basket. Si je ne pouvais pas jouer en NBA, je donnerai tout pour pouvoir jouer au YMCA. J’ai gardé ma passion intacte et j’apprécie chaque instant. J’espère rester en bonne santé car j’ai bien l’intention de prendre ma retraite quand je le voudrai maintenant. »
Si les Sixers n’ont évidemment pas grand-chose à jouer cette saison (et la suivante), Jason Richardson compte bien profiter de cette fin de campagne en roue libre pour retrouver du rythme. Avec un peu de chance, le vétéran pourrait bien atterrir dans une franchise aux aspirations plus élevées lors de la prochaine intersaison…