Sacramento – Boston : une première réussie pour George Karl

Le up-tempo ne s’improvise pas, surtout celui de George Karl. Pour son premier match à la tête des Kings, le sixième coach le plus prolifique de la ligue en saison régulière avait ordonné du galop. Il a surtout vu des balles perdues (24) et un basket bien intentionné mais brouillon. Heureusement que DeMarcus Cousins (31 pts, 15 rbds) a marché sur les intérieurs du Trèfle. En dominant dans la raquette (57 rbds dont 17 offensifs et 54 points inscrits), Sacramento s’impose 109-101 malgré le gros match de la paire Bradley-Zeller et offre sa 1132 victoire NBA à son nouveau coach.

Une stat amusante en dit long sur l’ampleur de la tâche de George Karl dans la capitale californienne : à lui seul le COY 2013 compte plus de succès en saison régulière que la franchise depuis son installation à Sacramento. Changer une culture et un état d’esprit prendra du temps au finaliste NBA 1996, redéfinir les bases du système de jeu sera lui plus rapide mais pas moins chronophage. Pour sa première sur le banc depuis le 30 avril 2013, George Karl a pu tirer des enseignements d’une victoire sans brio mais pragmatique.

Du déchet, mais de l’enthousiasme

Ultra dominateurs au rebond et dans la peinture, les Kings ont bien tenté de jouer plus vite, au risque de confondre vitesse et précipitation. A lui seul DeMarcus Cousins perd 9 ballons, autant que la paire d’arrière titulaires McCallum-McLemore, qui se contente de 6 pts. Heureusement que Rudy Gay y est allé de son gros match (28 pts) pour résister au collectif des C’s, maladroits (40%) mais appliqués dans leur gestion. Avery Bradley (28 pts, 6 passes, 4 interceptions) s’est amusé quitte à éclipser Marcus Smart (5/15). Menés de 8 pts en début de 4e quart-temps, les Celtics sont revenu à -1 avant que le duo Gay-Cousins ne prenne le match à son compte pour un 14-4 salvateur. On aura aussi noté l’apport d’Andre Miller, parfait pour calmer le jeu.

Sans Jared Sullinger ni les trois nouveaux, dont Isaiah Thomas, Boston aurait pu espérer mieux. Sorti du tunnel avant le match sur une standing ovation, George Karl, qui a signé pour quatre ans, réussit ses débuts. Cette première victorieuse fait déjà un heureux, Boogie. « Je ne l’ai jamais vu aussi drôle, détendu et de bonne humeur après un match » confiera un journaliste de NBA.com.

Si Cousins est heureux, c’est même une double victoire.

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