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Interview George Gervin : « Sans Boris Diaw, les Spurs n’auraient pas été champions »

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Douze fois All-Star au cours de sa carrière (9 en NBA, 3 en ABA), George Gervin est l’un des scoreurs les plus prolifiques des années 1970 et 1980 avec plus de 26 000 points marqués. Aujourd’hui âgé de 62 ans, il nous donne son regard sur les San Antonio Spurs, équipe dont il a été la première véritable star. Nous l’avons rencontré à New York lors du All-Star Week-End.

George, les San Antonio Spurs sont-ils sur le déclin ?

Cela fait cinq ans que les Spurs sont soi-disant sur le déclin et on voit le résultat. Ils sont encore et toujours présents dans la course au titre. Jusqu’à preuve du contraire, ce sont eux les champions NBA en titre. Bien sûr, les cadres de l’équipe, Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker, prennent de l’âge et ils ne seront pas là pour toujours, mais pour l’instant, il n’y a aucune raison de les discréditer dans la course au titre.

Quinzième All-Star Game pour Tim Duncan. Que pouvez-vous nous dire que l’intérieur des Spurs ?

Tim est un joueur phénoménal. Il est incontestablement l’un des plus grands joueurs de tous les temps. Il est tout là haut aux côtés des Jordan, Magic, Abdul-Jabbar… Son style de jeu très simple dans un sens mais redoutablement efficace fait qu’il peut toujours dominer en NBA malgré le poids des ans. Le voir au All-Star Game me fait très plaisir même si ce n’est pas vraiment sa tasse de thé.

Outre Duncan, les Spurs sont devenus une dynastie grâce à l’apport de Tony Parker.

Oui, bien entendu. Je me rappelle encore de son arrivée à San Antonio. Il avait 18 ou 19 ans et je ne le connaissais pas du tout. Quand Gregg Popovich l’a lancé dans le cinq de départ dès le début de la saison (après 5 matchs, ndlr), je dois dire que j’étais assez surpris et dubitatif mais j’ai vite compris que l’on avait affaire à un futur grand. Au fil des ans, il a gagné en maturité et est devenu l’un des tous meilleurs meneurs du monde. Cette année, il a été gêné par plusieurs blessures et n’est pas encore à 100% mais il monte en puissance et sera prêt pour les playoffs.

Tony Parker n’est pas le seul français à San Antonio depuis l’arrivée de Boris Diaw. Un mot sur le capitaine des Bleus ?

Boris est un joueur atypique, aussi bien dans son physique que dans son style de jeu. Mais il est aujourd’hui l’une des pierres angulaires de l’équipe et il a joué un rôle majeur en finale l’an dernier. Les Spurs n’auraient pas été champions l’an passé s’ils n’avaient pas eu Diaw dans leur effectif, c’est une certitude.

Pour finir, quelle est votre relation avec Gregg Popovich, le coach des Spurs qui vient de célébrer la 1000e victoire de sa carrière ?

Cette 1000e victoire, ce n’est pas celle de Gregg. C’est celle de toute une organisation, à commencer par le propriétaire Peter Holt, mais aussi R.C. Buford, le GM, et tous les membres de l’organigramme, des dirigeants jusqu’aux assistants vidéos. Ce n’est pas un hasard si tant de coachs en NBA sont passés par San Antonio, comme Steve Kerr et Mike Budenholzer, les deux coachs du All-Star Game. Quant à ma relation avec Popovich, elle est très cordiale. Je le laisse faire son boulot et n’ai qu’une relation amicale avec lui mais c’est un homme passionné qui se donne à fond pour les siens, ses joueurs et son staff.

Propos recueillis à New York.

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