Limité à cause d’une blessure à l’épaule, Jimmy Butler n’aurait pourtant manqué l’événement pour rien au monde.
Sélectionné pour la première fois de sa carrière, la révélation de la saison n’a eu le droit qu’à 10 petites minutes de jeu. Assez pour lui faire prendre conscience qu’il est désormais un All-Star. Un comble pour celui qui ne cesse de clamer qu’il n’est pas une star.
« Ça m’a frappé quand je suis rentré en jeu. C’était super jusque là mais quand vous rentrez, vous vous dites que ça y est, vous y êtes vraiment. Ça a été le moment où j’ai pris conscience de ce que cela voulait dire. J’aurais aimé être à 100% pour en faire plus, mais c’était sympa, » confiait-il à ESPN après la rencontre.
Pour un joueur qui s’est d’abord construit une réputation par sa défense, le All-Star game n’est pas l’endroit idéal pour s’exprimer, mais l’arrière des Bulls a tout de même pris beaucoup de plaisir.
« C’était cool de jouer au basket avec autant de bons joueurs de cette ligue. Rien que de voir tous ces gars réunis en même temps sur un terrain, en train de s’amuser en jouant au basket. Je pense qu’ils aiment simplement ce sport et que tout le monde jouait quand même pour gagner. »
Sans doute par timidité, l’arrière des Bulls a encore du mal à s’inclure lorsqu’ils parlent des stars présentent sur le parquet.
Pourtant, il n’est que le sixième Bull de ces vingt dernières années (ou le septième si on compte Pau Gasol) à être nommé au All-Star et il même s’il ne l’avouera jamais, il peut être fier d’avoir son nom aux côtés de ceux de Michael Jordan, Scottie Pippen, Derrick Rose, Luol Deng et Joakim Noah.