NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.82NEW2Pariez
  • LA 1.37DEN3.15Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Comment défendre sur les stars ? Les tuyaux de Tony Allen

Tony Allen donne les clés de sa défense

Si Tony Allen n’a jamais été élu meilleur défenseur de la ligue, pâtissant du règne sans partage des intérieurs sur ce trophée, l’arrière a été récompensé à deux reprises par une sélection au sein de la meilleure équipe défensive (2012,13). Malgré tout, cela semble presque peu au regard de l’investissement remarquable du joueur dans ce domaine, capable de changer le cours d’un match (ou d’une série de playoffs) par son travail sur l’homme.

« Je n’arrive toujours pas à comprendre James Harden… »

Lors d’un entretien accordé à Bleacher Report, le Grizzly a donné quelques éléments clés de son art.

« Avec un joueur comme Kevin Durant, et n’importe qui de plus de 2m, la meilleure chose à faire est de rester face à ses jambes pour éviter qu’il me poste puis me reposer sur l’aide de Marc Gasol. Je sais que si KD attrape la balle directement, il va réussir à scorer, passer ou obtenir la faute, et il est devenu plus agressif au fil de sa carrière, je dois donc gêner sa réception de balle, d’autant qu’il va essayer de m’avoir avec son fadeaway à une jambe. Quand je fais face à un gars comme Kobe Bryant, je ne regarde pas ses pieds. J’essaye de lui donner une seule issue pour se déplacer. Grâce aux vidéos, je sais de quelle manière le forcer en fonction de ses mouvements du précédent match. »

Malgré toute son expérience et sa science du jeu, Tony Allen ne peut constamment empêcher un scoreur de faire son travail, surtout en NBA où l’attaque est favorisée par les règles. Il doit ainsi limiter la casse et il reconnait qu’un joueur lui complique particulièrement cette tâche.

« Il y a un gars que je n’arrive pas encore à comprendre, c’est James Harden. Il est très rusé. Je ne suis pas impressionné par sa tenue de balle mais ses talents de finisseur sont effrayants. Même s’il est gaucher, il poussera la balle et aura la faute s’il part à droite. C’est compliqué car on ne veut pas prendre de faute. Une fois qu’on a eu la première ou la seconde, on commence à lâcher. »

Le ressenti plutôt que les stats (si avancées soient-elles)

Dans le même temps, Tony Allen explique que malgré les analyses approfondies des staffs NBA, il préfère s’en référer à ses propres sensations. Hormis ses propres études vidéo, l’arrière privilégie la vérité du terrain.

« Quand je défends sur quelqu’un, je ne le joue pas sur des pourcentages. Je déteste les analyses et Synergy (une base de données professionnelle) car souvent, j’ai entendu un coach dire qu’untel ne savait pas tirer ou faire telle chose et à la fin, c’est celui qui nous a fait mal. Pendant le match, je m’assure de suivre le score mais je ne regarde pas mes points, je regarde ceux de mon adversaire. Cela me garde motivé. J’étudie l’adversaire à ma façon, un match à la fois. J’ai une mémoire à court-terme, jusqu’au match suivant. Je n’ai qu’un souvenir de longue date : mon gros contre sur Pau Gasol dans le match 5 des finales 2010 (avec Boston), que nous avons fini par gagner. »

Un souvenir qui consacre une carrière de spécialiste défensif, vocation que le joueur dit s’être trouvé après sa rupture du tendon d’Achille en 2007 :

« Je devais trouver ma niche dans cette ligue », dit-il ainsi.

Un vrai discours de chien de garde.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *