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Blake Griffin : il n’y a pas que le dunk dans le basket

Blake Griffin : il n'y a pas que le dunk dans le basket !

Connu mondialement pour ses dunks stratosphériques et ultra-puissants, Blake Griffin est également un homme de médias. Après seulement quatre saisons pleines en NBA, l’ailier fort des Clippers s’est effectivement taillé la part du lion avec ses apparitions toujours marrantes dans diverses productions vidéos et ses nombreux contrats publicitaires.

Depuis cette saison, Quake s’essaye à un nouveau genre d’exercice médiatique : l’édito. Sur le site, The Players’ Tribune, Griffin signe de fait des petites colonnes qui mêlent habilement l’humour caustique et les anecdotes de terrains.

Trois ans à remodeler la courbe de son tir

Dans sa dernière tirade, Griffin revient sur son tir (à trois points) au buzzer qui a assassiné les Suns et a fait chavirer de bonheur le Staples Center (et son excentrique nouveau propriétaire, Steve Ballmer). Certes, ce shoot victorieux doit beaucoup à la chance avec plusieurs rebonds favorables mais Griffin en est persuadé: son travail de l’ombre porte ses fruits.

« A la draft, Skip Bayless a dit que je ne serai jamais qu’un Rodman du pauvre. Mince, Skip, je ne pourrais pas, au moins, être le Rodman des classes moyennes ? Honnêtement, il avait un peu raison. Mes deux premières années dans la ligue, je me reposais un peu trop sur mes qualités athlétiques parce que c’est ce qui m’avait fait arriver dans la ligue. Le problème, c’est qu’on arrive très, très fatigué au mois de février. Pendant ma saison rookie, j’essayais de sortir de mon lit pendant un road trip et j’ai bien cru que je ne pouvais plus physiquement marcher. Le soir, pendant le match, j’ai juste essayé de ressembler à un vrai joueur NBA. »

Bien conscient des critiques qui pointaient du doigt son horrible mécanique de shoot, et empêchait les Clippers de devenir un candidat légitime au titre, Griffin a décidé de prendre le taureau par les cornes. Et ce travail spécifique sur son shoot à mi-distance, et son geste en général, ne remonte pas à deux ans comme il est souvent colporté, ça fait trois ans que Blake bosse son tir. A l’abri des regards…

« J’ai shooté plus de 250 000 jump shots avec mon coach du tir, Bob Thate, sur les trois dernières années pour reconfigurer mon cerveau. Cela ressemble à 300 shoots par jour à mi-distance, pour ne parler que de ces derniers. Bob a un dicton: ‘Comment construire une villa ? Brique par brique par brique.’ C’est un peu comme Apple qui sort plein de versions de l’iPhone. Chaque année, on a bossé pour ajouter une nouvelle caractéristique à mon tir. On en est à la 5e version. J’adore Bob mais j’ai tellement shooté avec lui que parfois, quand je ferme les yeux, je l’entends encore: ‘les pieds ensemble, finis haut’. Il ne regarde même pas si je mets le tir. Il est là à regarder mon geste. C’est perturbant. »

Le Karl Malone du troisième millénaire

Avec des problèmes évidents de toucher qu’il faut travailler pour ces bêtes de muscle que sont les intérieurs NBA, plus les mauvaises habitudes attrapées au cours de l’enfance et de l’adolescence, c’est tout un programme de rénovation qui attendait Blake Griffin. Mais le natif d’Oklahoma City n’a pas flanché.

Inspiré par un article qu’il a épinglé à son mur de chambre à l’internat de la fac d’Oklahoma, à Norman, qui revenait sur les entraînements de choc d’Adrian Peterson, le running back des Sooners (maintenant aux Vikings du Minnesota en NFL), et qu’il a retrouvé chez ses parents à OKC il y a trois ans, Blake a relevé ses manches et accepté le challenge.

« Quand j’étais un freshman à Oklahoma, mon coach physique me l’a donné. J’ai scotché l’article sur le mur de ma chambre. C’est la première chose que je voyais quand mon réveil sonnait chaque matin. Vous savez ce qu’il disait ? Peterson réalisait tous les exercices de foncier – ceux-là même qui faisaient pleurer les joueurs – avec un gilet à poids. Tout le monde ne retient que les highlights mais ils ne voient pas forcément le travail qu’il y a derrière. Quand ils disent, ce gars est un monstre, ils devraient en fait dire, ce gars bosse comme un monstre. »

Il faut dire que Griffin avait été assez chiffonné par une action en particulier. Elle remonte au 2 janvier 2013 (voir plus bas). Sans se cacher derrière son statut de superstar, Griffin sait reconnaître les défauts de son jeu. Mauvais tireur à son entrée en NBA, il tourne désormais à 51% à deux points et 38% à trois points. Très honnête pour un intérieur !

Blake Griffin ne sera jamais Kyle Korver, mais à force de travail, il pourrait bien s’approcher d’un Karl Malone au niveau du détonnant cocktail shoot à mi-distance, puissance poste bas. Et ce serait déjà pas mal…

La vidéo du « traumatisme » de Blake Griffin

https://www.youtube.com/watch?v=hg6CSSkqkXE

 

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