Sans faire de bruit, Austin Rivers est en train de faire taire les mauvaises langues à Los Angeles. Débarqué chez les Clippers au terme d’un échange largement favorisé par son père, l’ancien arrière des Pélicans vient effectivement d’enchaîner un troisième match consécutif en double figure.
Après ses 12 points contre Utah puis ses 10 dans son ancienne salle de la Nouvelle Orléans, Rivers a encore dépassé la dizaine de points samedi contre les Blazers. Petit à petit, le fiston du Doc justifie sa venue à LA dans les faits, en apportant une menace offensive sur le banc des Clippers. Cela était loin d’être gagné à son arrivée il y a deux semaines…
« Quand l’échange a été officialisé, bien sûr que j’ai entendu [toutes ces critiques]. » avoue Austin au OC Register. « Les gens se demandaient ce que je fichais là. Ils disaient que ça n’allait pas marcher. Bref, j’ai entendu beaucoup de choses négatives. En gros, 70% de négatif et 30% de positif. C’est fou comme les choses peuvent changer en deux semaines. »
Quelques sorties bien senties, une confiance revenue au triple galop, Austin Rivers s’éclate sous la houlette de son paternel. Il faut dire qu’il n’est plus du tout dans les mêmes dispositions mentales.
« C’est le meilleur moment de ma vie. Je suis très sérieux. Je n’ai pas été aussi heureux depuis mes années lycée. C’est tellement bon de jouer libéré et de ne pas se soucier de faire une erreur ou de rater un tir. Je savais que je pourrais m’intégrer dans cette attaque. J’ignorais que ça allair arriver aussi vite. J’ai fait deux mauvais matchs et, bim, ensuite, j’étais en plein dedans. On est complémentaire avec Jamal [Crawford] et les autres remplaçants. On joue les uns pour les autres. Je n’ai jamais vécu ça. A La Nouvelle Orléans, on essayait simplement de ne pas se noyer. »
Après deux saisons et demie à squatter le banc des Pélicans, Austin Rivers espère bien obtenir un rôle plus important au sein des Clippers. En tout cas, hasard ou coïncidence, la franchise des Rivers pète le feu depuis l’arrivée du fiston. Désormais à 33 victoires et 15 défaites, les Clippers ont le vent dans le dos après un mois de janvier convaincant (11 victoires – 4 défaites).