Tim Duncan surpris d’être à nouveau All-Star

Dix-sept ans après sa première apparition à la grand-messe de la NBA en 1998, Tim Duncan sera encore présent à Gotham… pour sa 15e sélection, rien que ça ! Il égale ainsi Shaquille O’Neal et Kevin Garnett et s’incruste donc sur le podium trusté par les Lakers, Kareem Abdul-Jabbar (19) et Kobe Bryant (17). 

A 38 ans bien tassés, et après une année d’absence la saison passée, le Big Fundamental va à nouveau goûter au plaisir du match du dimanche soir, au Madison Square Garden… comme pour ses débuts ! Une belle façon de boucler la boucle pour le grand Timmy qui est toujours aussi régulier avec ses 15 points, 10 rebonds et 3 passes et 2 contres de moyenne.

« J’avais déjà raté le train l’an passé et je pensais donc que ce type de choses relevait du passé pour moi. Ça fait plaisir d’être à nouveau considéré. » concédait Duncan à l’Express News avant d’apprendre sa sélection. « Je suis sous le choc mais également très honoré de cette sélection. »

De 1998 à 2015 : Duncan à Gotham pour le Big Game

Avec cette 15e cape, Duncan permet aux Spurs de devenir la franchise la mieux représentée à travers les âges avec une 17e apparition de suite pour un joueur de San Antonio. Mieux, les Spurs ont réussi à placer un de leurs joueurs au All Star Game 36 fois sur les 38 événements annuels. Sans Kobe Bryant à nouveau blessé, les Lakers s’étaient arrêtés à 16 de suite…

Si DeMarcus Cousins aurait évidemment mérité de faire partie de cette sélection aux vues de ses chiffres bien plus impressionnants que ceux de Duncan, ce dernier a néanmoins pour lui de faire gagner son équipe plus fréquemment, de défendre beaucoup mieux… et de s’appeler Tim Duncan, légende vivante avec 5 bagues NBA à la main, et une triple couronne de MVP des Finales…

« Beaucoup de gars arrivent à réaliser une bonne saison, ou une bonne soirée, ou un bon mois. Mais de réaliser une carrière aussi solide, c’est un état d’esprit tout à fait particulier. Il faut une dureté mentale qui dépasse largement les simples qualités physiques. » conclut Gregg Popovich, qui connait son Timmy mieux que personne.