En plein marasme avec Al Jefferson (17.7 points et 8.1 rebonds de moyenne), on imaginait que les Hornets allaient plonger sans leur meilleur joueur. Mais ils ont imaginé une nouvelle façon de jouer pour s’adapter et trouver de l’efficacité durant son absence.
En jouant plus vite, ils ont réussi à afficher un bilan de 6 victoires pour 3 défaites. Prometteur, donc. Mais maintenant qu’Al Jefferson revient, il va falloir trouver l’équilibre entre leur nouveau jeu up-tempo et la patience poste bas de l’ancien Celtic.
« On a commencé à jouer ainsi quand Al a été écarté des parquets et ça a été bénéfique », explique Kemba Walker au Charlotte Observer. « Maintenant qu’il est de retour, on doit continuer et y ajouter son jeu dos au panier. Si les deux dynamiques se mettent ensemble, on pourrait devenir très difficile à jouer. »
Accélérer le jeu… sans perdre plus de ballons
Surtout que les joueurs de Steve Clifford ne confondent pas vitesse et précipitation.
« Si on commence les actions avec 19 secondes restantes sur l’horloge et pas 15, ça nous donne plus d’options », développe Brian Roberts. « Ces 4 ou 5 secondes sont énormes pour nous. »
Le risque de jouer vite reste de perdre plus de ballons. Toutefois, Charlotte a parfaitement géré ce paramètre puisque pendant les neuf rencontres sans Al Jefferson, ils ne perdaient que 11 ballons par match. C’était quasiment la moyenne de la saison (11.8).
« C’est la limite à ne pas franchir, mais amener le ballon plus vite en attaque, cela force les défenses à faire un effort plus long. C’est parfait pour nous », poursuit Brian Roberts.
Là encore, c’est la patte Spurs qui est recherchée et dont s’inspire le coach des Hornets.
« San Antonio a toujours été excellent dans ce domaine, dans la capacité à mettre du rythme quand la défense n’est pas en place. Ils peuvent explorer toutes les possibilités pendant plusieurs secondes. C’est une vraie combinaison entre demi-terrain et transition, et on veut être bon là-dedans. »