« Tu cours, tu poses tes appuis, et tu demandes la balle. »
Avant le match face aux Pelicans, Brett Brown a demandé à Nerlens Noel de se lâcher en attaque. Son intérieur effectue un début de carrière correct (7.8 pts, 7.1 rbds/m), mais il se concentre trop sur la défense, et préfère jouer les « role player » en attaque. Ce n’est pas ce qu’attend de lui son coach, et il lui a désormais demandé d’être égoïste et de penser à lui.
« Je vais commencer à vraiment demander la balle » confirme le jeune pivot des Sixers. « C’est à moi de parler davantage et de demander la balle. »
Et ça a plutôt bien fonctionné face aux Pelicans (qui l’avaient drafté…) puisqu’il sort son meilleur match en carrière, compilant 17 pts, 11 rbds et 5 cts. Il a marché sur Omer Asik, orphelin d’Anthony Davis.
« Je veux m’adapter au rythme de l’attaque, mais lorsque je suis ouvert, je dois demander la balle » répète-t-il.
Une attitude qui a séduit son coach, Brett Brown.
« Il essayait d’être un bon coéquipier et de ne pas passer pour quelqu’un qui pense d’abord à lui. Ce soir, il a imposé sa présence sur le match. Il a tout fait, en attaque et en défense, et je trouve que sa ligne de stats ne reflète pas assez sa domination sur le match. »
Un seul regret côté Noel : il aurait aimé défier Anthony Davis, qu’il avait remplacé à Kentucky. Ce n’est que partie remise.
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