Fin octobre, Larry Brown avait piqué une colère monstre sur son ancien franchise, les Sixers. Le choix de perdre des matches pour construire une équipe compétitive dans les années à venir le rendait malade.
Probablement que le début de saison, avec 17 défaites de suite, l’avait conforté dans son sentiment. Mais depuis, les Sixers affichent un bilan de 7 victoires et 14 défaites. Ce n’est pas encore le Pérou, mais Larry Brown, présent dans la salle face à Atlanta, n’a pas critiqué la franchise dans son ensemble puisqu’il a concentré ses réserves sur des secteurs précis.
« Je ne suis pas très chiffres, et je ne le serai jamais », explique-t-il à Philly. « J’utilise les chiffres depuis que j’ai 12 ans mais je n’ai jamais adhéré à cette logique que le shoot à mi-distance n’était pas un bon shoot. »
Pourtant, les nouveaux propriétaires sont eux guidés par les données statistiques.
« Ils font leur l’argent dans l’information et on peut paraître très intelligent en lançant de l’info au visage des autres. Mais au fond, on sait qui sait et qui ne sait pas jouer. »
Les Sixers ont pourtant bien des éléments positifs à faire valoir, non ?
« Ils ont le meilleur joueur de la draft », admet-il en évoquant Joel Embiid, out pour toute la saison. « Il peut changer les choses en une seconde, et je suis sûr qu’il va le faire. Et leur coach (Brett Brown) est génial. »