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Karim Ezzeddine, ce Français qui joue dans l’un des meilleurs lycées US

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A seulement 17 ans, Karim Ezzedine (2m06) est l’un des grands espoirs du basket français. Afin de parfaire sa formation, il a fait le choix de traverser l’Atlantique pour rejoindre l’un des lycées les plus prestigieux de tous les Etats-Unis, la Huntington Prep d’où est récemment sorti un certain Andrew Wiggins…

Karim, comment avez-vous atterri aux Etats-Unis à un si jeune âge ?

Je suis né  à Kinshasa mais habite en France depuis l’âge de 2 ans. J’ai grandi en banlieue parisienne, à Gonesse. Au départ, je m’intéressais plus au foot qu’au basket. Je n’ai commencé à jouer en club qu’à l’âge de 11 ans, quand j’ai commencé à grandir. De Gonesse, je suis passé à Nanterre en minimes, puis j’ai rejoint le centre de formation d’Orléans en cadet région puis j’ai rapidement été surclassé en cadet France.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre les Etats-Unis plutôt que de suivre la filière classique en France ?

Sans manquer de respect à la formation à la française, je pense qu’il est préférable de se former aux Etats-Unis si l’on veut jouer en NBA, ce qui est mon cas. Il y a de belles opportunités pour se former dans des institutions de grande qualité tout en continuant à recevoir une éducation de haut niveau. C’est pourquoi j’ai fait le choix, en concertation avec mes parents, de tenter l’aventure outre-Atlantique. Je sais que si je travaille dur, je peux réaliser de grandes choses ici.

« Avant je regardais les gars sur YouTube, et maintenant je joue contre eux »

Comment se sont passées vos démarches administratives ?

Via notre contact, nous avons envoyé des emails à la Carlisle High School, où évoluait Thon Maker. Ils m’ont fait venir en Virginie et j’ai participé à un camp d’entraînement (ScoutsFocus) sous le regard des coachs de la plupart des meilleures institutions du pays. C’est comme ça que j’ai été mis en relation avec la Huntington Prep. Ils m’ont observé pendant ce camp et m’ont appelé une semaine plus tard. Le coach était déterminé à me faire venir. J’ai ensuite passé le TOEFL (Test Of English as a Foreign Language) et d’autres tests pour voir mon niveau scolaire et je suis arrivé à l’école début août.

Avez-vous rejoint une équipe en AAU pendant l’été avant la saison de High School ?

Oui, j’ai joué pour la Team Loaded, aux côtés de joueurs comme Thon Maker. Ces tournois d’été m’ont permis de beaucoup voyager : je suis allé en Caroline du Nord, puis à Myrtle Beach en Caroline du Sud, à Milwaukee et enfin à Las Vegas pour le Adidas Uprising avec un passage sur ESPN. C’était la première fois que l’un de mes matches passait à la télé. Il y avait une centaine de coachs NCAA présents à Las Vegas pour l’occasion.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre la Huntington Prep ?

La qualité de l’établissement aussi bien sur le plan du basket que sur le plan scolaire. La Huntington Prep est l’une des meilleures académies depuis maintenant plusieurs années et le fait d’y jouer me donne plus de chances pour l’avenir. Sur le plan scolaire, nous sommes une académie et pas un lycée et ça permet d’avoir une personnalisation des cours. J’ai un tuteur qui est avec moi en permanence pour m’aider si j’ai des questions. On est vraiment bien encadré. Un autre point important est notre calendrier sportif. Nous affrontons les meilleurs lycées et les meilleurs prospects de tous les Etats-Unis et c’est formidable de pouvoir se mesurer à des joueurs comme Jaylen Brown (2e meilleur joueur 2015) ou Malik Newman (3e) du pays. Avant de partir, je regardais leurs vidéos sur Youtube et me voila face à eux, prêt à les défier et à essayer de les battre. Au final, je me rends compte que je ne suis pas si différent d’eux. Le basket aux Etats-Unis est plus basé sur le physique et les qualités athlétiques, et cela correspond bien à mon style de jeu.

« Je veux jouer en Equipe de France »

Quel rôle avez-vous dans l’équipe ?

Aujourd’hui, je suis le sixième homme. J’ai commencé deux ou trois matchs dans le cinq de départ en début de saison quand notre ailier était blessé. Je ne suis encore que Junior et les titulaires sont pratiquement tous des Seniors. On a de très gros prospects comme notre pivot Thomas Bryant (16e prospect 2015) qui est suivi par Indiana, Kentucky, UCLA et une quinzaine d’autres équipes, notre ailier fort Ted Kapita (37e), qui est en contact avec Florida, Kansas et South Florida, et surtout Miles Bridges (7e prospect 2016) qui joue devant moi au poste d’ailier cette année et qui est lui aussi suivi par toutes les facs les plus prestigieuses du pays. Il y a aussi notre meneur Curtis Jones, qui est dans le Top 50 de Scout.com. C’est vraiment super de pouvoir jouer aux côtés de tels joueurs et ça aide beaucoup à l’entraînement. Il se crée une émulation entre nous.

Quels sont vos prochains objectifs ? 

Tout d’abord, rejoindre l’Equipe de France puisque je n’ai encore jamais été sélectionné par le passé. Ensuite, la NCAA bien évidemment. Puis la NBA en ligne de mire…

Avez-vous déjà reçu des offres de bourse universitaire ?

Oui, j’ai reçu des offres de plusieurs gros programmes comme Oklahoma State, Iowa, Georgia Tech, Virginia Tech ou encore Central Florida. Mais je ne cherche pas à m’engager dans l’immédiat. Je vais attendre ma dernière saison afin de pouvoir faire le meilleur choix possible et recevoir un maximum d’offres. Je n’ai encore visité aucun campus, mais j’ai dû recevoir une cinquantaine de lettres d’universités et j’échange régulière des SMS avec certains coachs qui veulent prendre de mes nouvelles et rester en contact avec moi. A Huntington, nous avons la chance d’être régulièrement suivi par les coachs de la NCAA, qui viennent à nos matchs ou à nos entraînements.

Votre souhait est donc de rejoindre un programme évoluant dans une conférence majeure ?

C’est ça. Idéalement, mon souhait irait vers l’ACC ou la Big 12, mais je suis ouvert à toutes les grosses conférences. Je pense que je saurai automatiquement quand la bonne opportunité se présentera. Le but est d’avoir un maximum d’exposition et de rejoindre l’équipe qui me donnera le plus de chances de réaliser mon rêve de jouer en NBA.

Avez-vous eu l’occasion d’aller voir un match NBA depuis votre arrivée sur le sol américain ?

Avec ma famille d’accueil, nous sommes allés à Charlotte pendant les fêtes de fin d’année et j’ai pu voir le match entre les Hornets et le Magic. C’est impressionnant de voir une telle atmosphère ! Ça fait rêver. Je suis content d’avoir pu voir jouer Evan Fournier, qui devait avoir 17 ans quand nous étions tous les deux à Nanterre. Par contre, pas de Michael Jordan…

Le fait d’être éloigné de votre famille aussi jeune est-il difficile à vivre ?

Oui et non. En France, j’étais déjà plus ou moins loin de chez moi puisque j’habitais à Orléans et je ne rentrais que de temps en temps. Bien sûr, la famille me manque mais j’ai une famille d’accueil qui s’occupe très bien de moi. Ils sont en contact régulier avec mes parents, et m’aident beaucoup dans la vie de tous les jours.

Quels sont vos modèles en NBA ?

Mon joueur favori, c’est LeBron James. Il est mon joueur préféré depuis des années et je l’ai suivi à Cleveland, puis Miami et maintenant à nouveau Cleveland. J’aime sa polyvalence. Il est incroyablement athlétique mais il sait shooter, aller au panier, distribuer le jeu. Un autre joueur dans le même registre que j’aime beaucoup est Rudy Gay. J’essaye de m’identifier à eux sur le terrain vu que je joue aux postes 2, 3, ou même 4.

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