Chez les Celtics, Danny Ainge passe au plan B

En NBA, il y a trois façons de reconstruire une équipe : par la free agency, par des échanges ou par la Draft. En 2007, Danny Ainge avait formé son fameux « Big Three » (Paul Pierce, Kevin Garnett, Ray Allen) grâce à des trades et le GM des Celtics espérait bien recommencer.

Mais l’été dernier, les Wolves ont refusé son offre pour Kevin Love et les free agents ont boudé Boston. Pour le double champion, c’était le signe que le scénario ne se répèterait pas et qu’il fallait changer d’approche.

« Je savais que la situation actuelle était une possibilité en commençant l’année », explique-t-il ainsi au Boston Herald. « L’été dernier, j’espérais quand même qu’on récupère plus de gars et qu’on construise une équipe plus expérimentée, qui serait prête plus vite. Nous n’avons pas été capables de le faire ».

Alors que Rajon Rondo allait être libre de signer où il le voulait en fin de saison, Danny Ainge a donc décidé de changer ses plans et de miser sur la Draft.

« J’avais le sentiment que c’était le moment, par rapport aux joueurs que nous avions, au fait que le futur était incertain et par rapport à la free agency », continue-t-il. « Et puis j’avais le sentiment que nous obtenions une bonne contrepartie par rapport aux situations contractuelles ».

Les choix de Draft, un outil toujours utilisable

De toute façon, le groupe ne lui donnait pas l’impression de pouvoir aller très loin.

« Je n’étais pas très enthousiaste par rapport à notre début de saison. Je n’étais pas enthousiaste de voir des avances de 20 points disparaître. Je ne blâme pas ces deux joueurs [Rajon Rondo et Jeff Green] en particulier. La responsabilité est collective mais nous voulions juste progresser ».

Et pour réussir, Danny Ainge a entamé une collection de choix de Draft. Entre 2015 et 2018, les Celtics possèdent ainsi 14 choix de Draft supplémentaires (neuf au premier tour, cinq au second tour). Pour le GM de Boston, on n’en a de toute façon jamais assez.

« Non, parce que les choix de Draft sont toujours échangeables alors que les joueurs ne le sont pas toujours. Les choix de Draft sont toujours des outils… jusqu’à ce qu’ils soient utilisés. Jusqu’à ce qu’ils se transforment en joueurs et qu’ils soient payés ».