Jared Sullinger et Jae Crowder font craquer les Pelicans

Grâce aux 27 points (record de sa saison) et 10 rebonds de Jared Sullinger et le record en carrière de Jae Crowder (22 points, agrémentés d’une énorme défense), Boston s’impose 108-100 à l’issue d’un énorme quatrième quart-temps.

C’est d’ailleurs dans les fins de match que les Pelicans pèchent le plus, accordant plus de 26 points de moyenne à leurs adversaires dans les douze dernières minutes, soit le second total le plus élevé dans la ligue. Cette nuit n’a pas manqué de confirmer la fébrilité des joueurs de la Nouvelle Orleans durant l’ultime période.

Une première mi-temps parfaitement équilibrée

La première mi-temps a pourtant donné lieu à un affrontement d’égal à égal. Malgré beaucoup de maladresse de part et d’autres, les deux équipes sont volontaires. Comme à son habitude, Anthony Davis porte les siens, toujours avec cette même impression de facilité (8 pts dans le premier quart-temps) tandis que les Celtics s’en remettent à une solution collective. Après une première période conclue 22 partout, le mano a mano reprend avec Tyreke Evans en tête de file. L’homme à tout faire des Pelicans prend des initiatives avec succès, mais Brandon Bass lui répond, solide. C’est le moment choisi par Jae Crowder pour se montrer avec un tir primé pour reprendre la tête (30-28) et un gros dunk en contre-attaque. Les Pelicans ne plient pas pour autant, et trouvent des ressources, notamment Eric Gordon et Davis, pour contrecarrer les assauts de Crowder et Jared Sullinger (49-49).

Le collectif des Celtics soudé et confiant

Après la pause, Boston commet trop d’erreurs, laissant la place nette aux Pelicans. L’agressivité au rebond aide les visiteurs, et Eric Gordon score, en dépit de ses pertes de balle. Déterminés, les Celtics ne sont jamais relégués au dessus des six points, notamment grâce à Jae Crowder, très précieux des deux côtés du terrain (76-72).

Malgré un début d’ultime période incisif, les Pelicans n’appuient pas suffisamment et finissent par plier, sous l’impact de Brandon Bass et Sullinger, héroïque au rebond offensif. En sortie de banc, Marcus Smart n’est pas en reste avec un volume de jeu déterminant pour son équipe. En sobriété et à l’envie, le meneur impose son rythme des deux côtés du terrain. C’est d’ailleurs lui qui, à deux reprises, offre une bouffée d’air frais à son équipe, d’abord avec un tir une main avec la planche (99-96) puis avec un trois points sorti de nulle part, dans le corner et avec opposition, à 40 secondes de la conclusion. Le mal est fait, et Boston ne craque pas sur la ligne des lancers pour finalement s’imposer de 8 points (108-100).

Au pire moment, New Orleans encaisse 36 points et retombe dans ses travers individualistes. Face à une équipe soudée, et à l’extérieur, ça se paie cash. Les Pelicans pourront méditer dessus avant leur prochain déplacement mercredi à Philadelphie. Le même soir, Boston recevra un gros poisson puisqu’il s’agira d’Atlanta.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.